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Victime d'un fou du volant sur la E19: il le percute volontairement à 120 km/h puis s'arrête pour venir l'agresser

Témoignage d'un miraculé de la route, victime du geste fou d'un automobiliste qui le collait sur la bande de gauche.

Les faits se sont déroulés hier peu après 8h30 sur la E19 vers Bruxelles, peu avant l'aire d'autoroute de Nivelles. La police fédérale de la route est appelée sur place pour un accident entre deux voitures, nous confirme son porte-parole. Les policiers feront un simple constat pour dégâts matériels.

Un accrochage comme un autre? Pas si l'on en croit la version d'un des deux conducteurs, qui nous a contactés via notre bouton orange Alertez-nous. "Ici nous parlons d'une agression dans la circulation", explique-t-il.

Voici sa version

"Alors que je circule avec ma VW Golf sur la 3ème bande, je suis suivi de très près par une Alfa Roméo. Je freine légèrement pour allumer mes feux afin de faire remarquer à ce conducteur qu'en cas de freinage d'urgence, c'est l'accident assuré. Surpris de mon geste, il freine brusquement. C'était sans compter sur un moment de folie de cet individu qui ne trouve rien de mieux que de me dépasser par la droite puis se rabattre violemment sur sa gauche et entrer en collision avec mon véhicule à 120 km/h de manière à me faire quitter la route", détaille-t-il.

"J'évite le pire et contrôle mon véhicule", enchaîne-t-il. Mais alors sous le choc, "je me laisse glisser vers la bande d'arrêt d'urgence, mais ce conducteur s'arrête derrière moi et veut en venir aux mains! J'appelle immédiatement la police sur place. L'individu hystérique me signale qu'il a fait en sorte qu'on croit que j'ai voulu me rabattre sur ma droite. Je peux raconter ce que je veux, il aura raison dit-il."

L'agresseur pas inquiété

Finalement, la police arrive et face aux deux versions contradictoires, ne peut que constater l'accident avec simples dégâts matériels. Mais la victime regrette de ne pas avoir eu de témoin sous la main pour appuyer sa version. "Évidemment, lancés sur l'autoroute, personne ne s'est arrêté."

"Un tel geste me rappelle celui de ce fou qui a foncé avec son véhicule sur cette victime au Aldi de Tertre. Combien de ces agressions devons-nous subir dans ce monde où tout un chacun laisse exploser sa colère ? Heureusement que ma femme et mon fils n'étaient pas avec moi ! Ce fou m'aurait envoyé dans le décor avec toutes les conséquences pour mon intégrité auxquelles je n'ose penser..."

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