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"Papa, je ne peux pas parler maintenant, je viens de serrer la main du prince William": scène comique à Londres (vidéo)

Samedi, le roi Charles III et son héritier le prince William se sont offert un bain de foule surprise auprès des Britanniques qui affrontent des kilomètres de queue pour s'incliner devant le cercueil d'Elizabeth II avant ses funérailles lundi.

Les heures sont désormais comptées pour se recueillir devant la dépouille - dans son cercueil clos surmonté de la somptueuse couronne impériale - de la souveraine, très populaire jusqu'à sa mort, à l'âge de 96 ans et après plus de 70 ans de règne.

A deux jours des "funérailles du siècle", pour lesquelles les dignitaires étrangers ont commencé à affluer, le temps d'attente dans la file le long de la Tamise jusqu'à Westminster Hall à Londres, avant de voir le cercueil, était estimé autour de 14 heures samedi à la mi-journée.

Accompagné du prince William, le nouveau souverain est venu pendant une vingtaine de minutes à la rencontre de la foule qui défile sans discontinuer depuis mercredi soir. Il a échangé quelques mots et serré des mains, comme il l'a fait à plusieurs reprises lors de la tournée l'ayant emmené toute la semaine à travers les quatre nations constitutives du Royaume-Uni, de Belfast à Cardiff.

Resté plus longtemps, le très populaire héritier du trône a remercié le public, s'inquiétant pour l'état de leurs pieds, sous les cris de "I love you William!".

Une jeune fille a pu serrer la main du Prince. Mais au même moment, elle a reçu un appel de son père. "Papa, je ne peux pas parler maintenant, je viens de serrer la main du Prince William", a lancé l'admiratrice, dont les propos ont été immortalisés par la BBC.


Veillée des petits-enfants

Celui qui porte désormais le titre de prince de Galles se joindra samedi soir aux sept autres petits-enfants de la reine - dont son frère Harry, avec qui les relations sont notoirement difficiles- pour une veillée du cercueil de la défunte reine.

"La veillée des princes" vendredi par les quatre enfants d'Elizabeth II - Charles, Anne, Andrew et Edward - en uniforme dos au cercueil a ému le pays et faisait samedi la Une de nombreux journaux. Pour l'occasion, Andrew, privé de la plupart de ses titres à la suite d'accusations d'agression sexuelle, avait été autorisé à porter l'uniforme.

Londres se prépare fébrilement à ses premières obsèques d'Etat depuis celles de Winston Churchill en 1965. Elles constituent le plus grand événement jamais encadré par la police londonienne, a-t-elle indiqué. Plus imposant encore que les jeux Olympiques qui avaient eu lieu à Londres en 2012.

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