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Des paons envahissent un quartier de Pasadena près de Los Angeles: certains habitants en désaccord sur leur sort se déclarent la guerre

Ce sont de superbes créatures dont il est difficile de détourner le regard. Pourtant, certains habitants de la ville de Pasadena près de Los Angeles ne peuvent tout simplement plus les voir... ni les entendre.

Ces oiseaux terrestres flamboyants originaires d'Asie du Sud et d'Afrique centrale sont une attraction populaire pour les zoos, mais ils sont également devenus des animaux de compagnie aux États-Unis, en particulier à Los Angeles, où ils sont souvent aperçus errant librement dans les rues, selon les journaux locaux.

En raison de la pandémie du coronavirus et des confinements imposés, ces oiseaux multicolores se sont reproduits sans être dérangés...avec une conséquence: ils sont devenus nombreux. Bien qu'un décompte officiel n'ait pas été signalé, on estime qu'il y a des populations locales de plusieurs centaines d'espèces dans certaines parties de ce comté de Los Angeles.

Darya Shumakova a emménagé à Pasadena il y a un an et demi et elle confie à un journaliste de RTL Allemagne qu'elle n'en peut plus: "Ils me réveillent le matin avec leurs cris stridents. Dès qu'il y en a un sur ma maison, je le chasse et l'asperge à l'aide de mon arrosoir pour ne pas le blesser."

Une autre dame, fervente amie des animaux, répond aux détracteurs des paons: "S'ils n'aiment pas les charmes de notre quartier, qu'ils déménagent"

D'autres habitants déplorent les dégâts occasionnés par les paons: ils mangent les roses, détruisent les toits, laissent leurs excréments partout, attaquent les rétroviseurs des voitures, et occasionnent des dommages aux peintures des véhicules.

Afin de freiner leur prolifération, le conseil des superviseurs du comté de Los Angeles a voté des sanctions strictes pour interdire les riverains de nourrir les paons. Ceux qui sont pris en train de nourrir intentionnellement les oiseaux seront condamnés à une amende de 840 euros, et les récidivistes peuvent même être condamnés à six mois de prison.

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