Partager:
Gilbert Montagné a été condamné en Italie, accusé d’avoir plagié la chanson "Une fille de France" de Gianni Nazzaro. Le 9 octobre dernier, la cour d’appel de Paris a rendu un arrêt en faveur des Italiens. Lui et le parolier du tube ne toucheront plus un centime pour cette chanson.
Gilbert Montagné est condamné, en Italie, d'avoir plagié la chanson "Une fille de France" de Gianni Nazzaro. Le chanteur français a repris la mélodie du refrain pour composer le sien, dans "On va s'aimer". Le verdict est tombé : il ne touchera plus de royalties sur son célèbre titre.
"Une fille de France"
Gilbert Montagné, qui a composé la musique - ainsi que Didier Barbelivien, l’auteur des paroles - se seraient (trop) inspirés d’une chanson italienne, "Une fille de France", interprétée par Gianni Nazzaro. Conséquence : lui et son parolier ne toucheront plus un seul droit d'auteur sur ce tube tant apprécié des français.
Ironie du sort, Gilbert Montagné avait déjà poursuivi Flunch... pour plagiat de cette même chanson. L’enseigne de restauration en libre-service avait repris "On va s’aimer" et l’avait transformé en "On va Fluncher". À cette époque, en 2009, le chanteur a remporté la bataille juridique et a touché 30.000€ en dommages et intérêts.
Peu après, en 2012, Gilbert Montagné et son parolier, Didier Barbelivien sont accusés de plagiat par Gianni Nazzaro, l’interprète d’"Une fille de France". Pendant plus de dix ans, ils refusent de verser les droits de leur musique à Michel Cywie et Jean-Max Rivière, les deux artistes derrière la création de la chanson originelle.
Pourtant, si aucune décision de justice n'avait été rendue en France, ce n'est pas le cas de l'Italie qui a décidé d’assigner en justice Gilbert Montagné, Didier Barbelivien, leurs sociétés d’édition ainsi que la SACEM pour bloquer les royalties. Ils réclament également 1,67 million d’euros de rattrapage de droits d’auteur. Le 9 octobre dernier, la cour d’appel de Paris a rendu un arrêt en faveur des Italiens.
Gilbert Montagné et Didier Barbelivien doivent donc payer 30.000 euros de dommages et intérêts et renoncer à leurs droits d'auteur.