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"On a eu peur de ne jamais se réveiller": Laure Manaudou et Jérémy Frérot ont évacué leur maison en catastrophe

Si les terribles incendies en Gironde n'ont heureusement fait aucune victime, de nombreuses familles ont été contraintes de quitter leur foyer pour éviter le drame. C'est le cas de Laure Manaudou et Jérémy Frérot. Par crainte de devenir prisonnier des flammes, Laure Manaudou et Jérémy Frérot, ainsi que leurs enfants, ont dû évacuer leur maison. Dans une interview publiée dans les colonnes du Parisien, le chanteur et ancien membre des Fréro Delavega a confié toute son inquiétude. "Lundi, depuis le chemin qui mène à chez moi, je voyais les flammes dans la forêt, cela grossissait et, cette nuit, on a dû évacuer, il y avait trop de fumée, c'était intenable", évoque-t-il sous le choc. Avant de poursuivre : "Cela rentrait dans la maison, impossible de s'endormir, on a eu peur de s'intoxiquer et de ne jamais se réveiller". 

L'ex-nageuse et l'interprète ont donc souhaité jouer la carte de la sécurité. "Nous avons trois enfants avec Laure et on n'avait pas envie qu'on vienne nous réveiller à 4 heures du matin. Donc, on a joué la précaution. Puis le maire a ensuite demandé à toute la zone d'évacuer". En état de choc, il explique au Parisien : "Depuis, ça crame, ça crame, et on voit encore ces nuages de fumée en face de nous (...). J'ai des potes pompiers qui sont sur le front et nous donnent des infos, et c'est horrible. Il y aura un avant et un après". 

Jérémy Frérot a également profité de l'interview pour sensibiliser le public aux enjeux climatiques. "Cela fait déjà un moment que j'essaye de sensibiliser sur le réchauffement climatique et certains m'ont déjà répondu : 'C'est bien joli, mais on n'a pas de preuve, rien n'est concret.' Le fait de jeter sa paille en plastique et dire que cela va dans l'organisme d'une tortue, nous, on ne le voit pas. Là, le réchauffement climatique, on le prend en pleine gueule. Hier, on ressentait 50 °C comme température, et il faisait officiellement 43 °C, c'est le record historique de la ville, c'était intenable dans le sud du bassin d'Arcachon. C'est très concret maintenant."

Selon l'AFP, le dernier bilan fait état de 20.800 hectares détruit.

 

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