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A la veille d'une exécution, Kim Kardashian appelle Trump à la clémence

La vedette de téléréalité Kim Kardashian a appelé mercredi le président Donald Trump à épargner Brandon Bernard, qui doit être exécuté le lendemain pour un double meurtre commis quand il avait tout juste 18 ans.

"J'ai le cœur brisé par cette exécution et j'appelle @realDonaldTrump à commuer la peine de Brandon et à le laisser purger sa peine en prison", a-t-elle écrit sur Twitter.

La star, qui s'est déjà mobilisée à plusieurs reprises pour des condamnés à mort dont elle doutait de la culpabilité, ne met cette fois pas en cause le rôle de Brandon Bernard dans le meurtre de deux jeunes pasteurs en 1999.

Il "a participé à ce crime, mais son rôle était mineur par rapport aux autres jeunes impliqués, dont deux sont déjà sortis de prison", avait-elle souligné dans un tweet fin novembre. "A 18 ans et quelques mois, son cerveau n'avait pas fini de se développer", avait-elle également plaidé.

En 1999, il avait participé, avec d'autres jeunes afro-américains, à l'enlèvement de Todd et Stacie Bagley dans le but de les forcer à faire des retraits d'argent liquide. Le couple avait finalement été abattu et brûlé dans sa voiture.

Certains des attaquants avaient moins de 17 ans et ont échappé à la peine de mort.

L'auteur des tirs, Christopher Vialva, 19 ans à l'époque, et Brandon Bernard, qui avait mis le feu au véhicule, ont tous les deux été condamnés à la peine capitale en 2000 par un tribunal fédéral, car le crime s'était déroulé sur un terrain militaire.

Le premier a reçu une injection létale en septembre dans le pénitencier de Terre-Haute dans l'Indiana, et, sauf sursis de dernière minute, le second doit subir le même sort jeudi soir.

A l'approche de l'échéance, plusieurs dizaines de milliers de personnes, dont des jurés l'ayant condamné et une ancienne procureure en charge du dossier, ont demandé au président de commuer sa peine. Elles ont notamment mis en avant son bon comportement en prison et son manque de maturité à l'époque des faits.

De leur côté, ses avocats ont tenté, en vain, d'obtenir une révision du procès, en présentant de nouveaux documents qui, selon eux, prouvent qu'il a joué un rôle "périphérique" dans le crime.

Sauf sursis de dernière minute, Brandon Bernard sera le huitième condamné à mort tué depuis la reprise des exécutions fédérales en juillet après 17 ans d'interruption.

Malgré sa défaite à la présidentielle et la pandémie, qui a poussé les Etats à suspendre quasi toutes les exécutions, le gouvernement de Donald Trump en a planifié quatre autres d'ici à son départ de la Maison Blanche, le 20 janvier.

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