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Braquage de Kim Kardashian à Paris: le cerveau présumé remis en liberté grâce au coronavirus

Aomar Ait Khedache, cerveau présumé du retentissant braquage de la star américaine Kim Kardashian en octobre 2016 à Paris, a été libéré jeudi de la prison de Beauvais (Oise) où il était incarcéré dans une autre affaire, a-t-on appris auprès du parquet de Nanterre.

"Omar le vieux"

Le sexagénaire, connu sous l'alias d'"Omar le vieux", a été libéré et assigné à domicile après avoir bénéficié d'une remise de peine liée à la crise sanitaire, selon cette source.

Ce restaurateur, cuisinier, avait été condamné en 2017 à cinq ans d'emprisonnement dans une affaire de vol avec séquestration à Neuilly-Sur-Seine en 2015.

Sa détention provisoire dans l'affaire Kardashian avait par ailleurs été levée il y a quelques semaines.

"Une image fantasmée de grand bandit"

Jointe par l'AFP, son avocate Chloé Arnoux s'est félicitée de cette libération qui est "le résultat de plusieurs années de combat mené sans relâche en faveur de cet homme, dont la personnalité est en réalité très éloignée de l'image fantasmée de grand bandit que l'on dépeint de lui".

"Il pourra ainsi comparaître à son procès dans des conditions dignes, ce que ne lui permettait pas la détention", a-t-elle estimé.

Dans la nuit du 2 au 3 octobre 2016, Kim Kardashian s'était fait attaquer par cinq hommes alors que, venue assister à la Fashion Week, elle logeait dans une discrète résidence hôtelière de luxe à Paris. Deux des voleurs l'avaient menacée en braquant une arme sur la tempe, avant de la ligoter, de la bâillonner, puis de l'enfermer dans la salle de bains.

Les assaillants avaient volé une bague évaluée à près de quatre millions d'euros, plusieurs bijoux en diamant et en or. Le montant du hold-up a été évalué à neuf millions d'euros.

Il dit avoir fait fondre les bijoux en or

Aomar Ait Khedache avait été interpellé après la découverte de son ADN sur place. Il avait affirmé aux enquêteurs avoir confié le diamant à une personne dont il n'a pas révélé l'identité et avoir fait fondre les bijoux en or.

Un vaste coup de filet en janvier 2017 s'était conclu par la mise en examen de dix suspects, puis un onzième homme avait été arrêté en avril 2018.

L'enquête, close une première fois en janvier, a été brièvement rouverte et s'est conclue de nouveau mi-avril, ouvrant la voie aux réquisitions du parquet de Paris et à l'organisation d'un probable procès pour tout ou partie des suspects.

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