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Deux ex-membres de Noir Désir en colère après un article du Point à charge contre Cantat: "Nous sommes clairement mis en cause"

Deux ex-membres du groupe Noir Désir, Denis Barthe et Jean-Paul Roy, ont réfuté vendredi, dans une vidéo postée sur Facebook, de nouvelles accusations de violences contre Bertrand Cantat rapportées la veille par Le Point.

Jeudi, à quelques heures de la sortie du premier album solo de Cantat, l'hebdomadaire a affirmé dans un article qu'il existait "une omerta" autour du comportement violent de l'artiste de 53 ans, avant et après le drame de Vilnius.

Cantat a été condamné à huit ans de prison pour avoir tué en 2003 dans cette ville, sa compagne, l'actrice Marie Trintignant. Elle avait succombé à ses coups après une violente dispute.

Il a purgé quatre ans de prison avant de bénéficier d'une libération conditionnelle en 2007. Son contrôle judiciaire a pris fin en 2011.


"Nous réfutons totalement ce qui a été dit"

Pour son enquête, Le Point s'appuie notamment sur le témoignage anonyme d'un des 4 membres de Noir Désir. Cette source assure que la femme de Cantat, Kristina Rady, qui s'est suicidée en janvier 2010, a menti au moment du procès du chanteur, demandant aux membres du groupe de cacher ce qu'ils savaient, pour que leurs enfants ne découvrent pas "que leur père était un homme violent".

"Nous avons tous décidé de mentir. Nous étions tous sous son emprise", assure cet ancien membre de Noir Désir.

Vendredi, le batteur Denis Barthe et le bassiste Jean-Paul Roy ont contesté l'article du Point.

"Nous demandons à la direction de la revue de nous présenter des excuses dans les plus brefs délais, pour tout ce qui est dit dans cet article. Cet article fait état d'un mystérieux membre de Noir Désir qui s'exprimerait sous couvert d'anonymat. Nous sommes clairement mis en cause dans ces propos. Nous réfutons totalement ce qui a été dit", déclare Denis Barthe dans cette vidéo.

Le quatrième et dernier membre du groupe, le guitariste Serge Teyssot-Gay, n'a pas souhaité réagir auprès de l'AFP. "Il ne veut pas parler de Noir Désir", selon son attachée de presse.


Des excuses ? "Il peut attendre longtemps !"

Egalement contacté par l'AFP, l'avocat de Bertrand Cantat, Me Antonin Lévy, n'a pas pu être joint immédiatement.

Le directeur du Point, Etienne Gernelle, a défendu vendredi son article. "Denis Barthe, le batteur de #NoirDesir a le culot de demander à @lepoint des excuses... Il peut attendre longtemps ! Relire plutôt l'édifiante enquête d'@annesophiejahn sur l'omerta à propos des violences de #Cantat", a-t-il écrit sur son compte Twitter.

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