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Diriger son ami Jean Dujardin sur un tournage, exercice difficile pour Nicolas Bedos : "On a tellement peur de se fâcher, de se décevoir" (vidéo)

OSS117: Alerte rouge en Afrique noire est dans les salles depuis ce mercredi 4 août. On y retrouve Jean Dujardin dans le rôle d'Hubert de La Bath, l'agent OSS 117, mais aussi Pierre Niney, un nouvel agent : OSS 1001. Et cette fois, c'est Nicolas Bedos qui est à la réalisation.

Le réalisateur nous a confié qu'on est venus le chercher pour reprendre la réalisation d'OSS 117, après les deux premiers volets réalisés par Michel Hazanavicius. D'habitude, Nicolas Bedos est à la fois scénariste et réalisateur, mais pour ce film, il s'est occupé de la réalisation, puisque c'est Jean-François Halin et Jean Bruce qui étaient au scénario.

"J'ai d'abord été submergé par les appréhensions", a confié le réalisateur : "Je me disais : 'qu'est-ce que tu vas foutre dans cette galère?'"

Il a ensuite été emporté par l'univers du film : "La possibilité de rendre hommage aux grands réalisateurs américains entertainer de mon enfance que sont les Spielberg et tous ceux qui ont relancé le cinéma d'aventure a pris le dessus sur mon trac, sur ma flippe", explique-t-il.

Le fait d'être réalisateur mais pas scénariste sur ce film, même s'il a pu mettre son "grain de sel", lui a permis de "réfléchir à la réalisation pure toute le temps, toute la journée, du matin au soir. C'était mon rôle", ajoute Nicolas Bedos.

Autre difficulté : sur le plateau, il a dû "diriger" son ami : Jean Dujardin. Ce n'est pas la première fois que Nicolas Bedos est amené à travailler avec des proches… "C'est pas ce qu'il y a de plus kiffant de travailler avec des intimes. Il y a un trac. Avec quelqu'un qui fait partie de votre vie, on a tellement peur de se fâcher, de se décevoir, l'affectif est au cœur du dispositif", a confié Nicolas Bedos.

D'ailleurs, il y a eu quelques "tensions", des "anicroches", a reconnu le réalisateur qui trouve finalement cela "plutôt sain". D'ailleurs, confie-t-il encore, Nicolas Bedos est "amoureux" de ce que faisait Jean Dujardin : "Jean travaille avec tellement de soin sa partition qu'il n'y avait pas grand-chose à dire".

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