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Eddy Mitchell effondré suite à la mort de Johnny: "J'ai perdu plus qu'un ami, j'ai perdu mon frère"

"J'ai perdu plus qu'un ami, j'ai perdu mon frère", a déclaré à l'AFP le chanteur Eddy Mitchell, après la mort de Johnny Hallyday, décédé à 74 ans des suites d'un cancer des poumons dans la nuit de mardi à mercredi. Amis depuis l'adolescence, ils ont commencé dans la chanson au début des années 1960 et chacun a mené une carrière aux sommets des hit-parades français. En 2014, ils ont formé avec leur ami Jacques Dutronc les "Vieilles Canailles" pour une série de concerts, avant de se reformer en juin et juillet pour ce qui furent les dernières représentation de Johnny Hallyday.



Les premières réactions des stars à la mort de Johnny


Sylvie Vartan (à l'AFP):

"Comme toute la France, mon coeur est brisé. J'ai perdu l'amour de ma jeunesse et rien ne pourra jamais le remplacer",


Céline Dion (sur Twitter):


"Je suis très triste d'apprendre le décès de Johnny Hallyday. Il était un géant du show-business ... une véritable légende! J'ai une pensée pour sa famille, ses proches et ses millions de fans qui l'adorent. Il nous manquera beaucoup, mais ne (sera) jamais oublié. - Céline xx..."


Lenny Kravitz (sur Twitter):

"Adieu cher Johnny Hallyday. Ton amitié, ta douceur et ton soutien sont gravés dans mon coeur. C'est un honneur de t'avoir connu et d'avoir passé du temps avec toi et ta famille. Ton âme est du pur rock'n roll. Repose en paix".


Patrick Bruel (sur Twitter):

"Tellement triste"


Hugues Aufray (sur RTL) qui lui avait écrit "Les portes du pénitencier"

"Il avait endossé ce personnage du rebelle avec cette chanson. Elle lui a porté chance toute sa vie. Aujourd'hui je suis forcément peiné", a-t-il déclaré, saluant "un héros". "On est tous tristes évidemment. Mais je suis fier qu'il ait chanté jusqu'au bout".


Michel Polnareff sur BFM TV: 

"Je ressens une immense tristesse, mais en même temps je me sens à la fois triste et libéré car il souffrait énormément. Et on n'aime pas voir souffrir ceux qu'on aime. Il sera toujours avec nous (...) Il a toujours été un héros. C'est quelqu'un qui nous a beaucoup inspirés, qui avait une force de caractère hors norme. Il était un grand exemple pour nous tous. J'ai les larmes aux yeux en le disant, mais, vraiment, on l'aime".


Omar Sy (sur Twitter):

"Quelle chance immense de t'avoir connu...un HOMME inoubliable, exceptionnel, aux valeurs et conseils si précieux. MERCI pour tout. Tu vas tant nous manquer Johnny... Nos pensées & Notre affection à Laeticia, Jade, Joy, Laura, David et tous ses proches"


Le chanteur Antoine (sur BFM TV):

"On a tous quelque chose de Johnny. Adolescent, j'avais été à la sortie des théâtres pour avoir un autographe. Il est le premier qui a secoué ça, qui a dit 'nous les jeunes, on veut dire quelque chose'. (...) Il a apporté tout d'un coup que des jeunes puissent se reconnaître en lui. Il a été l'idole des jeunes puis après l'idole de tout le monde".


La chanteuse Jeanne Mas (sur Twitter):

"La foudre vient de me percer le coeur. C'est si dur d'apprendre que tu nous as quitté. Love You #JohnnyHallyday. Love You. Love You. Love You."


L'acteur Rayane Bensetti (sur Twitter):

"4 heure du matin et voilà une triste nouvelle ?? ! Notre Johnny nous a quitté??! Une énorme star qui restera dans le coeur de tous les français ?? #RIP #johnnyhallyday"


Le cinéaste Claude Lelouch sur RTL:

"J'ai filmé son dernier concert en solo à Vienne pour le film (Chacun sa vie en 2017). Et puis j'ai filmé sa dernière séquence avec Jean Dujardin et Antoine Duléry. Et j'ai filmé son premier scopitone, sa première chanson. J'étais là au début et à la fin. Je pense à sa famille, à Laeticia, qui l'a accompagné, à ses enfants. Pour nous les autres, il faut qu'on optimise tout ça, il faut qu'on transforme tout ça en une grande fête, parce que Johnny était un enfant toute sa vie, il a fait la fête toute sa vie, il a vécu 1000 vies, il a eu la chance de gouter à tous les parfums".


Marine Le Pen, présidente du Front national (sur twitter):

"Le taulier de la chanson française n'est plus. Un chanteur venu du peuple et que le peuple aimait. Hommage à Johnny Hallyday pour sa carrière. Une pensée pour sa femme et ses enfants, car si les Français perdent un monument de la chanson, ils perdent un mari et un père. MLP"


Françoise Nyssen, ministre de la Culture (sur twitter):

"Un artiste d'exception, une légende du rock et de la chanson, un visage de la culture en France nous quitte. Johnny Hallyday a su faire chanter, danser, pleurer notre pays tout entier. Il a su parler à toutes les générations. Il nous laisse une flamme qui brillera longtemps".


Bernard Pivot, critique littéraire, président de l'Académie Goncourt (sur twitter):

"Ce matin, le monde tourne aussi bien ou aussi mal que d'habitude, mais sans Jean d'O et Johnny il est un peu moins enchanteur".


Le chanteur Jean-Louis Aubert (sur twitter):

"Au revoir Notre Johnny/Avec toi ce sont nos jours qui s'envolent /Retiens la nuit/Paix amour amitié à tous tes proches".


Amanda Sthers, coauteur d'une biographie du chanteur ("Dans mes yeux") sur Europe 1:

"C'est un chagrin qui nous dépasse tous, celui de perdre un symbole: Johnny c'est le marqueur d'une génération, il nous rappelle selon nos âges que nos parents sont mortels ou que nous sommes mortels, alors qu'il incarnait à mes yeux et pour beaucoup de gens la force, la survie, l'immortalité."

"C'est un monument national, c'est quelqu'un qui trimbalait malgré lui l'histoire d'un pays et des émotions très particulières, parce que c'était un être timide malgré ce qu'on peut imaginer".


Le DJ David Guetta (Instagram):

"RIP Notre fierté nationale nous a quittés, un artiste rassembleur dans le plus noble sens du mot, un homme libre et généreux, dont j'admire la carrière"


Jean-Claude Camus, producteur historique de Johnny Hallyday, sur RTL:

"Je suis dans un bain de tristesse, je viens de perdre plus de 35ans de ma vie, j'ai eu la chance grâce à Laeticia de passer la soirée de samedi dernier avec lui. C'est une perte immense et c'est le patrimoine national qui s'en va mais c'est surtout l'ami, l'ami avec qui j'ai vécu de tellement bons moments".


Line Renaud, "marraine" du chanteur à ses débuts sur RTL:

"Il était beau comme un Dieu, il avait un charisme fou, avant de dire quoique ce soit, juste le fait qu'il entre dans ce studio, avec sa guitare à la main, ses cheveux blonds tous frisés, ses yeux bleus, son sourire, un tel charisme avant de dire un seul mot. Et puis après il s'est mis à chanter, il est venu avec cette mode, le Rock'n Roll". "Ca ne s'éteindra jamais Johnny. Il n'y aura plus jamais un Johnny Hallyday".


Christophe (à l'AFP):

"Je suis très affecté par la disparition de +Jo+, de +l'Ange de la scène+. C'est vrai... ce n'est pas facile à digérer. Je garderai des délicieux souvenirs de moments passés avec lui. J'ai toujours aimé l'homme. Non pas pour ce qu'il nous a apporté de l'Amérique comme j'ai pu lire en haut lieu, mais pour ce Johnny hyper-généreux, qui vivait à 400 à l'heure, qui a donné tant de magie, d'amour et de plaisir à beaucoup de Français. Paix et lumière".


Mireille Mathieu (à l'AFP):

"La France perd son icône du rock. Johnny et moi avions eu le même manager Johnny Stark qui nous a découverts et a guidé nos carrières respectives dès nos débuts.

Je salue son grand professionnalisme, sa voix, son charisme. Je suis triste comme des millions de français et mes pensées vont à toute sa famille".


Yves Bigot, ancien journaliste musical et ex-patron de Mercury, qui fut la maison de disques de Johnny:

"C'était notre seule rock star. Cela lui donne un statut incroyable. Nos deux stars, ce sont Bardot et lui. Il a été aussi l'objet de beaucoup de moqueries, c'est lié à sa timidité, c'est un garçon très timide dans la vie, réservé. (...).

C'est un personnage très touchant. Un personnage singulier, franchement c'était un mec attachant. Il a un côté très messianique. Le rock serait encore une musique étrangère s'il n'y avait pas eu Johnnny en France.

Il paniquait devant un micro et une caméra et il était capable de trucs qui font marrer tout le monde. Comme le jour où il dit à Antoine de Caunes: +il est temps de remettre les pendules à leur place+ ou quand il dit au JT de Claire Chazal +mon joueur de foot préféré c'est Zazie+. Ce sont les moments où il déraille, à cause du stress.

J'ai vécu un moment marrant lors d'une interview croisée entre Johnny et Harlem Désir que j'avais fait pour Libération, vers 1990, la première fois où il chantait à Vincennes pour SOS Racisme. C'était les début du rap. Et Johnny se met à essayer d'improviser un rap +je suis né dans la rue, je m'appelle Jean-Philippe Smet, mais vous me connaissez mieux sous le nom de Johnny...+ et puis s'arrête il me regarde et il dit : "C'est nul !".


Sheila (sur Twitter):

"Nous ne voulions pas imaginer l'impensable... Pourtant Johnny Hallyday avait un RDV avec Claude François, Dalida et tous les copains disparus... Comme vous tous, ce matin j'ai perdu mon ami et je suis si triste..."


Roselyne Bachelot, ex-ministre et présentatrice sur LCI, et fan du chanteur (à l'AFP):

"Johnny Hallyday : un artiste devenu une légende. Un chanteur moqué à ses débuts par les snobs contraints ensuite de ravaler leurs lazzi. Un interprète toujours soucieux de se renouveler. Une bête de scène qui mettait le feu dans les coeurs et les corps. J'ai beaucoup de peine".


Olivier Nusse, PDG d'Universal Music France (communiqué):

"Le terme de légende n'est pas assez fort pour qualifier Johnny. Il a marqué l'histoire de la chanson française comme aucun autre et ses chansons resteront à jamais gravées dans nos coeurs. Toute la maison Universal Music est dans une immense peine, il est une figure tutélaire de la maison depuis plus de 50 ans, des centaines de collaborateurs ont grandi à ses côtés. Nous pensons à sa famille et ses proches".

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