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Emmanuel Macron a glissé plus de 20 références à des chansons de Johnny dans son texte d'hommage: les retrouverez-vous ?

Suite à la mort de Johnny Hallyday dans la nuit de mardi à mercredi, la classe politique a rendu un hommage unanime au rockeur. Emmanuel Macron qui, comme on le sait, ne dort que quelques heures par nuit, était encore debout à l’annonce officielle de sa mort. Un tweet présidentiel a donc fusé après trois heures du matin.

Emmanuel et Brigitte Macron n'ont jamais caché leur admiration pour Johnny Hallyday. Ils l'avaient d'ailleurs rencontré au mois de juin 2017 pour un dîner en marge des répétitions du concert des vieilles canailles à Lille. Dans son communiqué officiel, le chef d’État n'a donc pas eu de mal à s'inspirer du répertoire du Taulier. Parviendrez-vous à retrouver toutes les références dans le texte ci-dessous ?

"On a tous en nous quelque chose de Johnny Hallyday.

Celui qui se disait fils de personne, né à Paris, un soir de juin 1943, s’appelait Jean-Philippe Smet et fut rapidement mieux connu sous le nom de Johnny. La rock’n’roll attitude qu’il importa des Etats-Unis fit de lui l’idole des jeunes dans les années 60, et une figure de la génération yé-yé. Lorsque passa le bon temps du rock’n’roll, le public aurait pu l’abandonner. Il n’en fut rien. Une autre vie pour lui commença. Celle d’un artiste puisant dans la musique qu’il aimait, qui venait du blues, du rock, de ces Etats-Unis rêvés. Celle d’un homme resté l’enfant qui faisait le rêve tout bleu de Nashville. Il tirait de cela une sincérité et une authenticité qui maintinrent vivant le feu qu’il avait allumé dans le cœur du public. Depuis plus de 50 ans, il était une icône vivante.

Il était le bad boy qui chantait l’amour, le rocker sentimental qui défiait Gabrielle ou Sarah, le cœur tendre allant de conquêtes en déchirures. Nous avons souffert et aimé avec lui.

A travers les générations, il s’est gravé dans la vie des Français. Il les a conquis par une générosité dont témoignaient ses concerts : tantôt gigantesques tantôt intimes, tantôt dans des lieux démesurés, tantôt dans des salles modestes. Il chantait avec la même passion à Las Vegas et au Stade de France qu’à Épinal, Rodez ou Bar-le-Duc. Il n’a jamais vieilli parce qu’il n’a jamais triché. Parce qu’il est resté simple et amoureux de la vie. Et parce qu’il savait que le secret pour ne pas vieillir est d’avoir plusieurs vies.

Jusqu’au bout, libre dans sa tête, il aura été cette présence familière, cette voix tant de fois imitée, cette personnalité osant vivre pour le meilleur, et communiquant une énergie fraternelle à ce public qui en retour lui criait : 'Que je t’aime'. Ce public aujourd’hui est en larmes, et tout le pays est en deuil.

Tout au long de sa carrière, il sut s’entourer des meilleurs – musiciens, compositeurs, paroliers -, les associant pleinement à ses succès et partageant souvent la scène avec un sens profond de l’amitié, qu’il s’agisse de plus jeunes que lui ou de ses immédiats contemporains comme récemment Eddy Mitchell et Jacques Dutronc. Il s’honorait parfois aussi de la présence à ses côtés de quelques-unes de ses idoles, comme Lionel Richie.

De Johnny Hallyday nous n’oublierons ni le nom, ni la gueule, ni la voix, ni surtout les interprétations, qui, avec ce lyrisme brut et sensible, appartiennent aujourd’hui pleinement à l’histoire de la chanson française. Il a fait entrer une part d’Amérique dans notre Panthéon national.

Le président de la République et son épouse présentent à Laeticia Hallyday, à ses filles Joy, Jade et Laura, à son fils David, à ses musiciens, à son équipe, à ses amis, à ses fans, leurs sincères condoléances."

Réponses ci-dessous



"Quelque chose de Tennessee", "Fils de personne", "Je suis né dans la rue" ("Je m'appelle Jean-Philippe Smet / Je suis né à Paris / Vous me connaissez mieux sous le nom de Johnny / Un soir de juin en 1943 / Je suis né dans la rue par une nuit d'orage...), "Rock'n'Roll attitude", "L'idole des jeunes", "Le bon temps du rock and roll", "Le chanteur abandonné", "Pour moi la vie va commencer", "La musique que j'aime"("Elle vient de là, elle vient du blues..."), "Nashville Blues" ("Mon rêve tout bleu / Comme un blues / Je veux t'emmener à Nashville / Là où je ne suis pas né"), "Rester vivant", "Allumer le feu", "Sentimental", "Gabrielle", "Oh ! Ma jolie Sarah", "Je veux te graver dans ma vie", "Elle s'en moque" ("Quarante ans ont passé / Et je n'ai jamais triché / J'ai tout fait, tout défait / Je'n'ai rien à regretter), "Diego" ("Libre dans sa tête / Derrière sa fenêtre...")

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