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Dans un jeu de questions/réponses avec Alba Ventura, François Berléand a donné une nouvelle fois son opinion sur les gilets jaunes. En février, ses déclarations concernant le mouvement social n'étaient pas passées inaperçues. "Tout ce mélange de revendications, c'est du grand n'importe quoi. On ne s'écoute plus (…) Moi, depuis le début, ils me font chier les gilets jaunes", avait lancé l'acteur.
"Quand on ne sait pas ce que c'est l'asile politique, on ferme sa gueule d'abruti !"
"Je trouvais que le mouvement dérapait avec des choses inacceptables", a expliqué François Berléand le 17 août dans l'émission Et si. Un post de Maxime Nicolle, figure des gilets jaunes, qui demandait l'asile politique, avait provoqué sa colère : "Il se trouve que mon père a eu l'asile politique en 1928 parce que Staline était arrivé au pouvoir et que là ça veut dire quelque chose l'asile politique mais quand on ne sait pas ce que c'est l'asile politique, on ferme sa gueule d'abruti !"
L'acteur touché par le sort des infirmières
Interrogé sur son intérêt pour la politique, François Berléand a expliqué ce qui constitue, pour lui, de vraies priorités. S'il y avait une réforme à faire en premier ? "La réforme de la fonction publique", répond-il. "Il y a peut-être des fonctionnaires qui ne servent pas à grand-chose mais il y en a qui servent beaucoup, je pense à l'éducation nationale, les hôpitaux, les urgentistes, les infirmières, il y a quelque chose à faire au niveau des salaires et des logements".
Le sort des infirmières et infirmiers le touche particulièrement : "Ce sont qui ceux plaignent le moins alors que ce sont ceux qui bossent le plus", note-t-il. "Je trouve ça invraisemblable qu'ils gagnent aussi peu d'argent", s'indigne-t-il.
Si Macron va au bout de ses réformes, l'acteur serait "peut-être" prêt à s'engager dans sa prochaine campagne présidentielle.