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"Furibarde", Véronique Sanson lance un appel à Emmanuel Macron

Après s'être battue contre un cancer des amygdales, elle sait bien de quoi elle parle.

Ce jeudi, dans le Parisien, Véronique Sanson interpelle le président français Emmanuel Macron. Elle s'associe à plusieurs personnalités qui souhaitent sauver l'hôpital public et soutenir le personnel soignant.

"Quand l'un des médecins dont je suis très proche m'a parlé de cet appel au président, je n'ai pas réfléchi une seconde. J'ai dit oui, je signe tout de suite, je vous défends à mort. J'ai été tellement malade que je connais très bien les hôpitaux. Je sais ce qu'il s'y passe !", a-t-elle confié au journal Le Parisien.

En effet, si elle va mieux aujourd'hui, la chanteuse est passée par des périodes très douloureuses, soignée pour un cancer des amygdales. Et elle a alors pu compter sur les infirmières qui prenaient soin d'elle.

"Elles étaient là tout le temps. Extraordinairement humaines, elles m'ont beaucoup remonté le moral. J'ai vraiment une grande admiration pour leur travail." 

Mais elle a aussi senti les difficultés de ce métier, raison pour laquelle elle soutient le personnel soignant aujourd'hui et s'engage à ses côtés.

"Monsieur Macron, si un jour, vous êtes malade, vous verrez ce que c'est qu'une infirmière de nuit, vous verrez ce que c'est que la réalité de l'hôpital public"

"Souvent, je les voyais la nuit puis à nouveau le lendemain et je leur disais : mais comment faites-vous pour tenir ? Elles me répondaient : on n'a pas le choix. Beaucoup sont au bord du burn-out. Elles donnent tout alors qu'on ne leur donne rien. Elles sont, en plus, payées des clopinettes", raconte encore la chanteuse.

Très en colère face à cette situation, elle s'adresse directement au président français. "Monsieur Macron, si un jour, vous êtes malade, vous verrez ce que c'est qu'une infirmière de nuit, vous verrez ce que c'est que la réalité de l'hôpital public. Mais cela ne vous arrivera jamais car vous n'êtes pas un citoyen lambda (…) On laisse les professionnels dans la galère, les gens meurent aux urgences. Il n'y a pas assez de lits, on fout les patients dehors le lendemain d'une opération parfois grave. Je suis furibarde! Tout ça pour une question de rendement." 

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