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À l'affiche dès aujourd'hui, Le Daim, réalisé par Quentin Dupieux. Jean Dujardin y incarne George, qui vit seul, et claque soudain un somme folle pour une veste en daim, avant que tout bascule… "C'est un personnage un peu paumé qui va se réfugier dans un endroit un peu paumé pour se paumer encore plus", résume l'acteur qui décrit son personnage très solitaire et obsessionnel.
Forcément, Jean Dujardin n'a pas accepté ce rôle par hasard : il reconnait avoir lui aussi un petit côté obsessionnel.
"Je suppose que si j'ai accepté ce personnage, c'est que le terrain était propice. Chez moi effectivement, il y a des obsessions, mais comme tout le monde. On dit que c'est un personnage un peu cinglé mais j'ai l'impression qu'on est tous capables de passer la ligne de crête. On est tous capables de passer de l'autre côté. La morale, l'éducation, tout ça fait qu'on reste dans le cadre", ajoute-t-il.
"Pas besoin d'avoir le melon"
Il a également évoqué sa carrière au cinéma, français mais aussi américain. On se souvient qu'il avait même décroché un Oscar avec The Artist. Et cela n'a pas changé sa vie, comme il l'a expliqué.
"Non, pas du tout, ça fait changer les autres, ça rassure les crétins mais ça change rien du tout, il n'était pas question que ça change quoi que ce soit, a encore lancé Jean Dujardin. On peut imaginer tout ce qu'on veut : qu'on prenne la grosse tête, le fameux melon. J'ai pas besoin d'avoir le melon. Moi ça allait très bien dans ma vie avant, et c'est un passage, c'est une parenthèse fabuleuse mais je ne m'habitue jamais à ça. Ce que je veux faire, c'est ressentir, avoir des émotions et apprendre encore à faire mon métier".
Aujourd'hui, l'acteur essaye de profiter de sa carrière sans trop prévoir. "Je ne calcule jamais les choses, je fais un film après l'autre. J'avance doucement comme ça en essayant d'avoir des sensations, a-t-il encore confié. J'ai une grande salle de jeu, j'en profite tant que je peux en profiter."
