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Lio quitte Paris pour venir vivre à Bruxelles

Fin du mois de juillet, la chanteuse et comédienne belge d’origine portugaise, Lio, sera installée à Bruxelles. Elle aura ainsi quitté Paris avec cinq de ses enfants (sa fille Nubia est sur la photo), histoire d’avoir une véritable « qualité de vie » dans la capitale de l’Europe.

Pourquoi venir à Bruxelles ?
Lio : « Je voulais faire un break, me recentrer sur des valeurs solides dans un endroit que je connais bien. En revenant à Bruxelles, ville de mon enfance, je retrouve mes racines. Cela me permettra d’élever mes enfants dans un  environnement plus calme et plus protecteur. »
Pourquoi quitter Paris ?
Lio : « Paris est une mégalopole hyper stressante. Plus personne ne fait confiance à personne à  Paris. La pression y détruit la confiance et la capacité à mener à bien des projets. Je me suis toujours sentie comme une « provinciale » à Paris. J’ai d’ailleurs beaucoup vécu dans le sud de la France et à Angoulême, cela ne m’a pourtant jamais empêché d’avoir beaucoup d’activités. J’arrive à Bruxelles pour la qualité de vie et pour monter de nouveaux projets. »
Les Parisiens sont-ils si différents des Belges ?
Lio : « Paris m’a accueilli. C’était la ville du succès, mais ce n’est pas la ville qui m’a vue grandir. J’adore les Belges car ils mettent les pieds dans le plat. On ne se fâche pas à vie en Belgique. Il n’y a pas d’égocentrisme qui entache la capacité de travailler de manière honnête et profonde. Bruxelles correspond davantage à mon caractère, je n’ai pas ma langue dans ma poche ! Les Parisiens ont du mal à encaisser une discussion sans fard. Un projet est plus compliqué à mener à bout en France. Et puis j’aime la liberté de création belge. C’est la Belgique( la fédération Wallonie Bruxelles) qui produit les Dardenne, les Damiens, les Lanners, etc. »
Où vous êtes-vous installés à Bruxelles ?
Lio : « Nous nous sommes installés près du Lycée Français à Uccle. La raison est simple, mes 5 enfants encore scolarisés ont un handicap insurmontable : le néerlandais. Sur cinq enfants de 8 à 17 ans, ils ne n’ont pas tous la bosse des langues ! La sixième est restée à Paris. Mais c’est fantastique de pouvoir réunir les cinq autres autour de moi ! C’est même une première. Paris a beau être très proche, les cultures sont très différentes. Vivre dans le pays du surréalisme, cela va ouvrir l’esprit de mes enfants. 

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