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Meghan Markle obtient plus de 520.000 euros pour ses frais de justice contre un tabloïd

L'éditeur du Mail on Sunday, tabloïd britannique qui avait publié une lettre de Meghan Markle à son père, a été condamné mardi à verser 450.000 livres (520.000 euros) à l'épouse du prince Harry pour ses frais de justice après sa récente victoire judiciaire.

L'ex-actrice américaine de 39 ans a remporté le 11 février son action en justice contre le journal à grand tirage, qu'elle poursuivait pour atteinte à la vie privée après la publication d'une lettre adressée à son père.

Dans ce courrier publié en 2019, écrit l'année précédente quelque mois avant son mariage avec le petit-fils de la reine Elizabeth II, l'ancienne comédienne demandait à son père Thomas Markle de cesser de s'épancher et de mentir dans les médias sur leur relation brisée.

Lors d'une audience par visio-conférence mardi, le juge Mark Warby a ordonné au groupe Associated Newspapers de verser un "paiement intermédiaire" de 450.000 livres pour couvrir ses frais de justice. L'avocat de la duchesse de Sussex, Ian Mill, en demandait 750.000.

Les avocats du journal ont indiqué qu'ils entendaient faire appel.

Les avocats de l'ancienne actrice ont demandé la publication d'excuses en une du journal à la suite du jugement rendu le mois dernier.

Le juge a indiqué qu'il ordonnerait une publication judiciaire, mais a averti qu'elle serait "plus limitée".

Il a aussi refusé à ce stade de demander au journal de remettre les copies de la lettre.

Le magistrat a en outre différé jusqu'à avril ou mai l'audience sur les dommages et intérêts.

Mais selon l'avocat du groupe de presse, Adrian Speck, cette question ne doit pas être évoquée avant que la question des droits d'auteur ne soit tranchée, car se pose la question de savoir si Jason Knauf, alors directeur de la communication du palais de Kensington, est le co-auteur du courrier.

Depuis qu'ils ont décidé il y a un an de quitter leur rôle actif au sein de la couronne, Harry et Meghan se sont installés aux Etats-Unis, invoquant la pression des médias britanniques, contre lesquels ils ont lancé plusieurs actions en justice.

Ils doivent s'exprimer dans une interview événement accordée à la star de la confession Oprah Winfrey dimanche à la télévision américaine.

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