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Les gorilles menacés par un projet pétrolier, Leonardo DiCaprio met en garde le gouvernement congolais

Leonardo DiCaprio a une nouvelle fois commenté cette annonce inquiétante sur son compte Instagram.

Plus ancien parc naturel d'Afrique, le parc des Virunga a été créé en 1925 sous la colonisation belge. Il a suspendu ses activités touristiques jusqu'à la fin de l'année après la mort d'une ranger et l'enlèvement de trois personnes dont deux touristes britanniques le 11 mai. Situés à la frontière avec le Rwanda et l'Ouganda, les Virunga s'étendent sur 7.800 km2 dans la province du Nord-Kivu, fief de plusieurs milices et groupes armés.

Le mois dernier, Kinshasa a officialisé son projet d'exploiter le pétrole dans ce joyau menacé, classé au patrimoine mondial par l'Unesco. L'ONG Global Witness a appelé à l'arrêt de ce projet en dénonçant "des conséquences catastrophiques" pour l'environnement. L'acteur Leonardo DiCaprio a également réagi sur son compte Instagram suite à cette annonce inquiétante qui aura de graves conséquences sur la faune et la flore, mais aussi sur la vie des habitants de la région.

Dimanche, la star a publié une nouvelle image de gorille afin de sensibiliser le monde. "Le gouvernement de la République démocratique du Congo reste déterminé à céder des parties des parcs nationaux des Virunga et de la Salonga, deux sites du patrimoine mondial de l'UNESCO, à l'exploration pétrolière et le forage. Virunga, le plus ancien parc national d'Afrique, est l'une des régions les plus biologiquement diversifiées du monde et abrite plus de la moitié de la population mondiale de gorilles de montagne en danger critique d'extinction. La Salonga protège plusieurs espèces endémiques en voie de disparition et couvre une partie importante du bassin du Congo, la deuxième plus grande forêt tropicale au monde après l'Amazonie", a débuté la star en colère.

"Permettre le forage dans ces parcs ne produit rien de positif ; de grandes quantités de dioxyde de carbone seront libérées dans l'atmosphère ; la biodiversité dans la région sera perdue ; les espèces en voie de disparition seront exposées à un risque important ; les moyens de subsistance de milliers d'agriculteurs et de pêcheurs traditionnels qui dépendent de terres non polluées et d'eau seront en péril", a écrit l'acteur.

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