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Pour Patrick Bruel, considérer des événements culturels comme non-essentiels est "dangereux et grave"

Les images de son dernier album live sorti en DVD, montre des milliers de spectateurs en train de chanter, de danser... C'était il y a un an, sa tournée avait réuni près d'un million de fans. Cette période paraît désormais bien lointaine. Invité du RTL Info avec vous, Patrick Bruel évoque l'impact de la pandémie sur l'activité des artistes.

Les salles de spectacle sont désormais désertes. "Il est évident que des spectacles comme ceux que je donne sont impensables aujourd'hui, jusqu'à 15.000 personnes, ce serait stupide", admet le chanteur. Il ne comprend toutefois pas certaines restrictions. "Aujourd'hui, en quoi est-il plus dangereux d'aller au cinéma, au théâtre avec des normes de sécurité, par rapport à un magasin d'alimentation ?", s'interroge-t-il. La différence réside dans la nécessité d'accéder à l'alimentation ou à la culture : "On nous répond que ce n'est pas essentiel. C'est impossible de dire ce mot, il est dangereux, il est grave. En quoi la culture, la lecture n'est pas essentielle ?".

Touché par le Covid-19 : "5 semaines difficiles"

"L'apprentissage, la connaissance sont garants de la paix, de la démocratie", selon Patrick Bruel. Le monde de la culture s'est senti blessé et abandonné selon lui. Le chanteur mais aussi acteur est à l'affiche du film "Villa caprice" qui devait initialement sortir en septembre en France. Le report de sa sortie est "très difficile" pour les nombreuses personnes investies sur un tel projet"Pour les distributeurs, pour les exploitants, pour les spectateurs, c'est compliqué, regrette-t-il. Mais je comprends, on doit s'adapter". La sortie de ce film est désormais prévue pour le 20 janvier en Belgique.

L'interprète de Place des grands hommes reste toutefois optimiste : "Je crois en l'avenir, je crois en l'homme et sa capacité de rebond. Je crois évidemment en la médecine, en la science". Il évoque la maladie en connaissance de cause. Touché par le covid-19 au mois de mars, il a connu "5 semaines difficiles pendant lesquelles je gérais un peu le temps et l'espace". Une période qui a quand même eu du bon selon lui : "Je suis revenu à des valeurs essentielles, j'ai retrouvé beaucoup de choses du quotidien".

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