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Rebondissement dans l'affaire de l'héritage de Johnny Hallyday: le gestionnaire du trust a démissionné

En avril dernier, la banque américaine Bank of America avait accepté d'être désignée comme "trustee", donc gestionnaire, du trust JPS basé en Californie qui regroupe tous les avoirs de Johnny Hallyday au seul bénéfice de sa veuve Laeticia. La désignation d'un gestionnaire du trust, structure juridique de droit américain permettant de regrouper tous les actifs d'une personne, avait été au centre des débats le 30 mars devant la chambre des référés du TGI de Nanterre.

Or ce mardi, en pleine audience sur les royalties du chanteur, rebondissement dans l'affaire de l'héritage. "L'avocat de Bank of America qui gérait le trust de Johnny annonce que le trustee a démissionné il y a 6 jours et demande donc un sursis à statuer", explique Corinne Auduin, journaliste pour France Inter sur son compte Twitter. Avant d'ajouter: "Le JPS trust qui gère le patrimoine de Johnny n'a donc plus de trustee ! On imagine que Bank of America n'est pas très fan de la procédure judiciaire en cours en France". 

Selon des informations communiquées par BFMTV, Bank of America ne souhaitait pas être impliquée dans une quelconque procédure judiciaire en France. "Elle préfère se retirer du contrat qui l'unit à Laeticia Hallyday", précise le média français. 


La demande de renvoi refusée

L'avocat de Laeticia a indiqué que trouver un nouveau trustee pourrait prendre des mois. Il a donc demandé le renvoi de l'affaire. Cette demande de renvoi a finalement été refusée par le tribunal. 

Pour rappel, la justice se penche aujourd'hui à Paris sur la demande de gel d'une partie des royalties liées aux albums du chanteur dont le dernier, posthume, s'est écoulé à plus d'un million d'exemplaires. Laura Smet et David Hallyday demandent la suspension du versement de 75% des revenus découlant des ventes de disques de leur père désormais versés à sa veuve, Laeticia. Les deux aînés ont déjà obtenu dans une autre procédure le gel des droits d'auteur - les revenus tirés de la diffusion des titres du chanteur - et des propriétés françaises du musicien.

Cette nouvelle demande concerne notamment l'album posthume, "Mon pays c'est l'amour", qui s'est écoulé ces dernières semaines à plus d'un million d'exemplaires. 

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