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Sarina, la jeune chanteuse belge qui vous invite à boire un thé différent à chacune de ses chansons

Sarina, une jeune chanteuse belge malvoyante, vient de sortir son premier album intitulé simplement "Première". Elle était l’invitée du RTL INFO Avec Vous ce jeudi.

"On essaie de transmettre qui on est dans notre musique et j’avais vraiment envie de créer une musique qui soit pop-classique et de faire une expérience. J’aime bien faire voyager les gens, qu’ils aient une expérience en plus que juste la musique. J’invite souvent à déguster avec du thé la musique, à prendre le moment pour soi."

Dans la pochette, chaque chanson est à boire avec un thé particulier… "Je suis une fan inconditionnelle du thé à toute heure du jour et de la nuit. Et c’est rigolo parce que l’équipe avec qui je travaille aussi donc on s’entend bien pour ces raisons-là. J’ai quand même mis un café. Je me suis mise au café récemment donc j’ai dit que j’allais mettre un café. C’est pour pouvoir prendre le temps et que la musique soit un voyage gustatif et olfactif aussi, et qu’on sorte de la chanson en se disant "voilà, je suis parti(e) ailleurs"."

L’album a été composé en partie dans son kot de Louvain-la-Neuve. Puis une campagne de crowdfunding a permis la naissance de l’album. "Ce qui est génial, c’est que je n’ai pas eu le temps de stresser en fait. Je me suis dit que j’allais tenter le coup et il y a eu un tel soutien et un tel engouement de la part des gens… d’ailleurs j’en profite pour remercier le public qui à chaque concert, à chaque occasion, me montre son soutien. Et voilà, c’était plutôt une belle aventure qui a été très vite en fait."

Elle a commencé le piano à l’âge de 4 ans, initiée par sa grand-mère. "Elle était prof de musique et de piano et elle avait envie de me faire partager quelque chose tout en se disant si ça prend ça prend, si ça ne prend pas ça ne prend pas. Et du coup ça a pris. Et ça nous a permis d’avoir une relation très très particulière parce qu’elle m’a formée jusqu’à ce que je rentre au conservatoire donc ça a duré quand même quelques années."

Sarina a commencé à composer à l’âge de 12 ans… mais "je ne dis pas que ce que j’ai composé à 12 ans était super incroyable ou aboutit. Mais ça a toujours été une manière de m’exprimer effectivement".

C’était une manière d’accepter votre malvoyance ? Ça vous a aidé ? "Pas forcément parce que c’était une musique qui ressemblait plutôt aux différents styles de musique dans lesquels j’ai été élevée. Donc ça a été assez naturel pour moi vu qu’on a grandi avec notre grand-mère (mes frères et sœurs aussi) qui faisait de la comédie musicale, qui faisait de l’opérette, et donc c’était plutôt quelque chose qu’on faisait en famille au départ."

Tout l’album est en anglais mais elle change également en hébreu, en néerlandais, en italien ou en japonais. Est-ce qu’elle parle toutes ces langues ? "J’ai des rudiments mais c’est l’aboutissement de la formation au conservatoire où on vous apprend à chanter dans n’importe quelle langue avec l’accent. On a des cours de prononciation en allemand, en italien, où ce n’est pas des cours de langue. Ce sont vraiment des cours pour prononcer et respecter la langue dans laquelle on chante. Et c’est chouette de revenir aussi vers le français. Là je chante en français."

Un prochain album en français ? "Peut-être".

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