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Surpris par le testament de Johnny Hallyday, le fils de Claude François raconte comment il a lui-même failli refuser l’héritage de son père

L’héritage de Johnny Hallyday fait beaucoup parler de lui depuis quelques jours. Mais comment d’autres enfants de star ont-il vécu leurs propres histoires de succession ? Le Parisien a rencontré Claude François Junior pour en savoir plus.

Claude François Junior gère le patrimoine musical de son père. C’est lui qui a le droit moral sur ses chansons, "c’est-à-dire que je donne l’autorisation d’utiliser son répertoire, son image, son histoire dans un film, une publicité, un spectacle", a-t-il expliqué au Parisien. Claude François est décédé brutalement en 1978 et n’avait pas laissé de testament. Ce sont donc ses deux fils, Claude et Marc, 9 et 8 ans, qui sont devenus ses héritiers.


Claude François Jr

Claude François Junior explique au Parisien avoir été surpris en découvrant que Johnny Hallyday léguait tout à sa femme Laeticia et rien à ses enfants, David et Laura. "J’ai été touché par la lettre que Laura a écrite avec son cœur. C’est un testament, une histoire privée, signé par l’intéressée."

Contrairement à lui, les enfants de Johnny n’auront donc pas leur mot à dire sur les projets liés à leur père, à sa carrière et à son image. "C’est assez incompréhensible. Je trouve que l’usage du droit moral doit être confié à des gens qui ont connu l’artiste pour qu’ils soient à même de s’inscrire dans son ADN et sa démarche. David a travaillé avec son père. Laeticia aussi, certes. Mais pour moi, les Hallyday, c’est un peu l’histoire du "Roi Lion" : Johnny, le patriarche sur son rocher, et David, le petit Simba héritier. Mais ce n’est sans doute qu’une image."


10 millions de dettes

Le Parisien questionne ensuite le fils de Claude François sur l’héritage de son père. L’homme a d’abord hésité à refuser la succession. "Mon père avait laissé près de 10 millions de francs de dettes, ce qui était une énorme somme en 1978. Il faut savoir que des vedettes de la chanson comme mon père ou Johnny avaient un train de vie de star américaine connue dans le monde entier alors qu’ils n’ont de succès que dans leur pays. Quand mon père est mort, un tuteur de biens a été nommé et un tuteur de personne, en l’occurrence notre mère, a été désigné alors que nous étions mineurs. C’est ainsi qu’a été décidé rapidement de vendre le moulin de Dannemois, la résidence de mon père où il y avait un jardin, une piscine, 100 m² à chauffer, deux gardiens, des frais d’entretien abyssaux."

Aujourd’hui, l’œuvre de Claude François rapporte encore plusieurs millions d’euros par an. "C’est un chiffre d’affaires à six zéros, affirme Claude François Junior, quand on compte tout : les ventes de disques, les droits d’exploitation, d’utilisation dans des films, des publicités, les reprises comme le disque de M. Pokora. Et puis, il y a au milieu de tout ça "My Way", qui continue de faire le tour du monde."


Une fille cachée ?

Dans Le Parisien, le fils de Claude François revient aussi sur l’histoire de cette jeune femme qui prétend être la fille cachée de son père. "Le cas de ces derniers jours n’est pas un scoop. Un réalisateur a trouvé opportun d’aller rechercher cette personne et l’intégrer dans un documentaire pour faire un peu de buzz. Je ne dirai rien de plus car je ne veux pas mettre de l’huile sur le feu. Et je ne veux faire de mal à personne. Depuis 40 ans, des gens se manifestent ainsi. Mais une maman qui fait un enfant toute seule peut être en manque d’imagination et vouloir faire briller l’histoire… Parfois, ça dépasse l’entendement. On a eu plusieurs revendications de paternité mais jamais de procédure devant la justice."

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