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Sylvie Vartan à RTL HOUSE s'exprime sur la guerre des clans concernant l'héritage de Johnny Hallyday: "Un manque de classe total"

Ce midi, la chanteuse française Sylvie Vartan était à RTL HOUSE. Elle se confiait dans le RTLINFO13H avant de se produire en concert ce soir au Cirque royal. Cette représentation est un hommage à son ex mari, le rockeur Johnny Hallyday.

Alix Battard: Vous lui rendez hommage sur scène, mais aussi avec un album de reprises, il s'appelle "Avec toi". C’était essentiel, cet album, pour vous aider à faire votre deuil ? 

Sylvie Vartan: Ce n'était pas prémédité au départ. Il s'est révélé légitime dans la mesure où j'avais déjà rendu hommage à Johnny au printemps dernier lors de mes concerts et j'avais consacré une certaine partie de mon concert personnel à lui rendre hommage. C'était tout à fait important pour moi.

Alix Battard: Comment cet album s'est-il imposé?

Sylvie Vartan: Par la réaction du publique car leur ferveur et leur enthousiasme étaient tellement bouleversantes. C'était un bonheur partagé. Moi j'étais heureuse de chanter ses chansons. C'est notre histoire, c'est mon histoire et c'est la sienne et cela a ravivé tellement d"émotions et de souvenirs. C'était quelque chose de véritable, authentique qui est venu naturellement.

Alix Battard: Dans cet album, vous reprenez ses plus grands titres… Qui sont aussi liés à votre histoire, par exemple, "Que je t’aime" c’est une chanson qui a été écrite pour vous ?

Sylvie Vartan: Oui, j'ai beaucoup de chance. C'est une chanson tellement belle, tellement forte, tellement emblématique, tellement puissante à tout point de vue et j'ai voulu la reprendre pour lui donner comme une réponse à sa lettre. Cela m'a beaucoup émue de l'enregistrer et de la chanter tous les soirs pendant cette tournée.

Alix Battard: Votre dernier duo avec Johnny à l’Olympia en 2009, vous partagez d'ailleurs, ces images dans votre concert... C’est un souvenir très fort ?

Sylvie Vartan: Très fort. Et puis évidemment, il prend encore plus de force maintenant, parce que on a tellement chanté ensemble, depuis les débuts. Je pense qu'on a fait 35 duos, 35 qui ont été diffusés sans compter les autres qui sont dans les archives. La musique était vraiment une passion partagée qui nous rapprochait tellement. On ressentait les mêmes choses. on était main dans la main. Sa voix est en moi pour toujours. C'était des années flamboyantes, fortes, qu'on ne peut pas oublier. Rien ne peut l'altérer.

Alix Battard: Certains disent que vous vous étiez éloignés ces dernières années… Pourtant, vous viviez tous les deux à Los Angeles...

Sylvie Vartan: A moins d'être ensemble comme nous l'étions pendant tant d'années, on a chacun nos priorités dans ce que l'on fait et cela vous mange. Entre les enfants, la famille, les obligations, les amis et le travail. On se croise mais on n'a plus vraiment cette proximité. De toutes façons, on était en bon terme malgré tout. On ne peut pas effacer et balayer 20 ans de passion.

Alix Battard: Sylvie Vartan, comment vous avez vécu cette année de polémique, de guerre des clans ? Vous pensez qu’un rapprochement reste possible  ? 

Sylvie Vartan: Je ne veux pas interférer dans cette histoire. J'ai pris la parole quand on s'est permis de dévoiler des documents qui étaient personnels. Cela a été extrêmement choquant. Un manque de classe total. Donc j'ai du remettre les pendules à l'heure et rétablir la vérité. Mais il y a eu tellement de choses dites. Ce n'est pas mon histoire. C'est l'histoire de mon fils, hélas, car c'est vraiment très violent. Il a vécu aux côtés de notre famille des moments très difficiles. Mais je pense qu'il a une façon aussi d'extérioriser ses sentiments. Quand on chante, on a cette possibilité de partager et de recevoir de la part du public et j'avoue que mon public, comme celui de Johnny a toujours été présent car on a grandi sous les yeux de notre public malgré nous, deux enfants au milieu d'une tournante incroyable et d'un moment charnière de la musique. Cela crée des liens indélébiles. je le dis à chaque fois, on était comme un ménage à 3.

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