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La pièce maîtresse de cette exposition, c'est la Laura's eyes, une moto inspirée de la couleur des yeux de la fille du chanteur, Laura Smet. Le public admire de près l'une des Harley Davidson les plus mythiques de Johnny, celle avec laquelle il a fait sensation sur la scène du stade de France en 1998.
S'il s'en sépare à l'époque, c'est pour faire gagner l'heureux gagnant d'un concours.
Ghilaine Rayer, co-commissaire de l'exposition "Johnny" a retrouvé cette moto: "Nous avons appelé le gagnant du jeu concours en lui demandant s'il avait toujours la moto et il a dit: "Bien sûr, elle est exposée dans mon salon. De toutes façons, ce n'est pas ma moto, c'est la moto de Johnny Hallyday. Je n'y ai pas touché."
Autant de vestiges rock and roll qui ont ponctué la vie de Johnny, vécue à 100 km à l'heure. Une voiture vertigo sortie des ateliers du Namurois Tony Gillet est un prototype avec lequel la star a pu s'amuser dans les années 90.
Et la co-commissaire de révéler une anecdote amusante à ce sujet: "À l'époque, il habitait la villa Molitor dans le 16ème et il s'en servait pour se rendre au concert de Bercy tous les soirs. Son cameraman l'avait suivi à l'époque et c'était amusant de voir un peu la réaction des gens dans Paris, parce que cette voiture parait gentille mais elle fait un bruit tout à fait épouvantable et elle est bien sûr très rapide."
L'histoire d'un enfant de la balle qui a pu réaliser ses rêves les plus fous. Johnny, "leur Johnny", ses fans le retrouvent avec l'impression de ne l'avoir jamais quitté.
"C'est quelqu'un d'immortel. Il est toujours là-haut à veiller sur moi, sur tout le peuple français et les Belges aussi", confie un fan visiblement ému d'avoir pu se rapprocher des affaires personnelles du chanteur.
Sont également là: les costumes les plus cultes de la star aux photos les plus intimes prises par les personnes qui l'ont suivi. L'exposition est ouverte à Paris jusqu'au 23 septembre. Les aînés du chanteur y sont attendus dans la plus grande discrétion.
