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La déclaration choc de Penélope Cruz à propos de l'affaire impliquant Woody Allen dans un scandale sexuel

A l’heure où Woody Allen annonce qu’il pourrait être l’égérie du mouvement #MeToo, Penelope Cruz propose de rouvrir l’enquête l’accusant d’abus sexuel sur sa fille adoptive.

En 1993, la mère de la jeune fille avait porté plainte contre le cinéaste, la justice n'avait pas donner suite à l’affaire. Lors d’un entretien accordé à l’émission d’information argentine "Periodisimo Para Todos" le cinéaste était revenu sur le cas.

"C'est quelque chose qui a été analysé il y a 25 ans par toutes les autorités et toutes sont venues à la conclusion que ce n'était pas vrai. Et ça s'est fini comme ça et j'ai continué ma vie", s’est-il défendu.

Penélope Cruz, elle, soutient la réouverture de l’affaire. Non pas qu’elle se place contre l’homme de 82 ans, mais pour qu’il puisse blanchir une bonne fois pour toute sa réputation.

"L'affaire doit être réexaminée, ce qui est important, c'est que s'il y a une affaire n'importe où dans le monde qui ne soit pas claire, alors pourquoi ne pas y rejeter un coup d’œil ? Je soutiens ça." a-t-elle déclaré au magazine Vanity Fair.

Le mari de l’actrice espagnole, Javier Bardem a quant à lui porté son soutien à Woody Allen. Il dit assumer pleinement sa collaboration avec lui dans Vicky Cristina Barcelona. Pénélope de son côté refuse que le public soit influencé par les acteurs qui ont soutenu le réalisateur ou par ceux qui ont exprimé des regrets d'avoir travaillé avec lui. "Nous sommes censés croire en la justice, ça a été étudié il y a des années, et ce n'est pas clair. Il faut réétudier la question".


"Je devrais être une tête d'affiche du mouvement #Metoo"

Woody Allen reste ferme sur sa position et continue de clamer son innocence en se disant "injustement" mis en cause. Il ajoute pouvoir être en tête du mouvement #MeToo, soutenant les femmes victimes d’agressions sexuelles. "Je devrais être une tête d'affiche du mouvement #Metoo. J'ai travaillé dans le cinéma pendant 50 ans, j'ai travaillé avec des centaines d'actrices, et pas une seule n'a suggéré la moindre attitude déplacée". Affirme-t-il lors d’un entretien accordé à New York pour la chaîne de télévision argentine "Canal 13". Le scénariste a également mis en lumière lors de l’entretien le fait que les femmes et les hommes qui travaillaient derrière la caméra percevaient le même salaire.

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