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Zaz dérape à propos de l'occupation, Twitter s'enflamme

En parlant de la "légèreté" de Paris sous l'occupation, Zaz a choqué beaucoup de monde, même si elle a rectifié le tir depuis...

Le mal est fait a-t-on envie de dire... Zaz chante Paris et en interview sur le site Pure Charts, elle a lancé une phrase qui a provoqué un tollé. "En France, j'ai l'impression qu'on se focalise un peu trop sur les choses négatives, alors qu'à côté de ça il y a beaucoup de personnes qui réinventent la société et proposent d'autres choses" , a-t-elle d'abord expliqué, avant de poursuivre : "À Paris, sous l'occupation, il y avait une forme de légèreté. On chantait la liberté alors qu'on ne l'était pas totalement. Pour moi, c'est ça Paris. C'est là où tout est possible, là où on innove" . La "légèreté" de l'occupation, voila une association d'idée très maladroite et qui a choqué pas mal de monde. Le quotidien Libération s'est insurgé, soulignant que "légèreté" n'est pas le mot qui convient pour évoquer l'époque des Juifs traqués, et du climat de délation qui régnait alors. Mais d'autres ont volé à sa rescousse. "La violence des médias... Elle n'est pas historienne!" , a écrit le chanteur et parolier Benjamin Biolay sur son compte Twitter. C'est finalement sur sa page Facebook que la chanteuse est intervenue, expliquant ce qu'elle avait voulu dire : "Même si je ne suis pas historienne, je sais que cette sombre période de notre histoire n'est ni une période de liberté, ni encore de légèreté, sauf pour les armées d'occupation et les collabos pour lesquels je n'ai aucune sympathie. La succession de ces mots est sans doute maladroite. Je voulais et veux simplement exprimer qu'en dépit de cette situation, la vie continuait. J'ai à l'esprit ce magnifique film 'La vie est belle'" , peut-on lire. Elle a profité de l'occasion pour s'insurger contre les réseaux sociaux et tous ceux qui ont relayé sa "bourde" : "Je regrette que certains esprits polémistes aient cru bon les relayer de manière malsaine, plutôt que d'affûter leur talent de plumitif à l'encontre de prises de position plus douteuses, ou de sympathisants extrémistes de tous bords dont je ne fais pas 'Paris'." C'est ce qu'on appelle un "bad buzz" pour la chanteuse qui sort son nouvel album intitulé "Paris"

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