Accueil Actu

DOSSIER ROYAL: 70 ans de mariage pour Elizabeth II et Philip, retour sur leur "love story" (photos)

La reine Elizabeth prépare son anniversaire de mariage. Le 20 novembre sera un grand jour à la cour !

70 ans d’amour pour Elizabeth et Philip… cela fait un bail ! Mais ce ne fut pas toujours l’amour fou. Mais leur mariage a été plus fort que tout ! La reine continue à battre tous les records : 91 ans de vie, le plus long règne de l’histoire et le plus long mariage des love-stories royales ! Le prince Philip a 96 ans et il a décidé de ne plus poursuivre ses activités officielles. Ce n’est pas la première fois que la reine s’inquiète et elle veut célébrer cet anniversaire dans l’intimité et "à la maison". Entendez, pas de célébration officielle prévue mais de tranquilles retrouvailles en famille. Des noces de platine certes… mais en toute discrétion.





Elizabeth II et Philip : quelle love story !

La reine se fait du souci à propos de son mari affaibli de puis ses séjours à l’hôpital mais ce n’est pas la première fois. Personne n’a oublié le visage fermé de la reine lors de son jubilé en diamant en 2012. Malgré son habitude de masquer ses émotions, Elizabeth II n’avait pas réussi à cacher son inquiétude.

En ce jour à marquer d’une pierre blanche, son bonheur aurait été complet si le duc d’Edimbourg avait été à ses côtés mais il était hospitalisé pour cause d’infection et n’avait pu participer à toutes festivités. Heureusement, Philip s’est remis et il a pu célébrer les 90 ans de son épouse. Le prince consort d’Angleterre continue à porter beau malgré ses 95 ans ! On l’a récemment surpris, adressant des œillades à une jeune représentante de l’aristocratie britannique qu’il trouvait à son goût. Pour ceux qui en douteraient, on peut parfaitement être nonagénaire et encore vert !






Philip d’Edimbourg le prince infidèle

Flash-back royal à quelques semaines de l’anniversaire de mariage d’Elizabeth II et Philip. Une histoire d’amour d’abord, avec une rencontre romantique et un authentique coup de foudre. Lilibeth (comme on la surnomme à l’époque) n’a que 18 ans mais elle est convaincue d’avoir trouvé l’homme de sa vie. C’est même la seule fois où la princesse bouscule les conventions pour imposer son choix.

Son père, le roi George VI, craint que le jeune prince de Grèce et de Danemark, peu fortuné en dépit de ses titres, soit intéressé et il envisage un plus beau parti pour sa fille. Mais la princesse héritière n’en démord pas et réussit à passer la bague au doigt de ce beau marin dans lequel elle voit son prince charmant. Le mariage est célébré en 1947 au cours d’une cérémonie sobre, à l’image d’une Angleterre qui se relève à peine des années de guerre. Une fois qu’elle a atteint son objectif, Elizabeth n’est jamais revenue sur sa décision même si la romance royale a connu des hauts et des bas, évoquant davantage les sommets de l’Himalaya que les vertes collines du Kent.





Elizabeth II et son séducteur de mari 

Une source proche du prince affirme qu’il aurait eu un rendez-vous galant avec la romancière Daphne du Maurier la veille de son mariage ! Et ce n’est que le début d’une longue liste. La plus connue de ses incartades concerne Pat Kirkwood, une showgirl peu avare de ses charmes, rencontrée peu avant la naissance de Charles. A défaut d’avoir du sang bleu dans les veines, elle était noble de cœur puisqu’elle refusa jusqu’à sa mort de commenter la rumeur de son adultère princier.

Une chose est sûre, très vite après le mariage royal, le couple bat déjà de l’aile. Des proches du palais parlent d’une sérieuse "love affair" du duc d’Edimbourg dès 1956. Manquant décidément de galanterie envers Elizabeth, le mari volage aurait été jusqu’à inviter sa maîtresse à bord du yacht royal, le Britannia si cher au cœur de son épouse bafouée ! Bien sûr, il est impossible que la reine ne soit pas informée de cette liaison.

Comble de l’humiliation, il lui a même fallu accepter que son prince aussi charmant qu’inconstant prenne du champ et s’en aille méditer sur les vertus de la fidélité conjugale pendant six longs mois pudiquement qualifiés de "vacances". Drapée dans sa royale dignité, Elizabeth s’en tient à un silence de bon aloi, conformément à sa devise "never explain, never complain".





Les petites amies du prince Philip

Philip a aussi été un habitué des clubs de Londres, notamment dans le quartier de Soho où il a ses habitudes. C’est l’occasion pour lui de retrouver ses meilleurs copains de sortie parmi lesquels figurent les acteurs Peter Ustinov et David Niven. Même si ces écarts demeurent inconnus du grand public, ils font les gorges chaudes de l’aristocratie britannique. On raconte que les soirées du duc sont toujours très arrosées et jamais exclusivement masculines. Philip apprécie particulièrement la compagnie de jeunes femmes, pas nécessairement huppées mais assurément peu farouches. Son Altesse a un faible pour les filles du music-hall et les actrices. On évoque même les noms de Jane Russel, de Zsa-Zsa Gabor ou de Shirley MacLaine qu’il aurait accrochés à son tableau de chasse mais il est bien connu qu’on ne prête qu’aux riches !

La rumeur la plus surprenante (et la plus choquante aussi) évoque une relation extraconjugale avec la princesse Alexandra de Kent (la propre cousine de la reine) pendant plusieurs années ! Comme toujours, Philip s’abstient de tout commentaire, ce qui veut dire qu’il ne nie pas non plus. En évoquant la princesse Diana, Philip n’hésite pas à la traiter de fille facile mais il ne condamne jamais son fils Charles qui cocufie pourtant en même temps son épouse et le mari de Camilla. On est macho ou on ne l’est pas. Heureusement que l’humour a toujours sauvé le prince de la goujaterie ultime. Un jour où il lui prend l’envie d’égrainer ses rencontres, le duc d’Edimbourg cite des dames de Northumberland, de Percy ou du Devonshire. On lui demande s’’il s’agit de leurs titres et il répond en souriant que ce ne sont que les noms des pubs dans lesquels elles travaillent. Et pendant que son mari s’encanaille au cœur de la capitale, la reine Elizabeth boit sa tisane au château en méditant sur l’inconstance des hommes et les désillusions du grand amour.





Le prince Philip porte la culotte (sous son kilt)

Certaines mauvaises langues affirment que Philip d’Edimbourg ne veut perdre ni ses avantages ni sa position mais cela ne suffit pas à expliquer son comportement. Elizabeth connaît son mari mieux que quiconque et elle sait à quel point il lui est difficile de se contenter de son rang de prince consort, condamné à être un éternel numéro deux, marchant quelques pas derrière Sa Gracieuse Majesté. Pour un homme comme Philippe, la pilule est dure à avaler et The Queen se console de ses incartades en se disant qu’il a bien droit à quelques consolations. Par exemple, si Elizabeth apparaît toujours au premier rang en public, il en va tout autrement à la maison où Philip est le véritable chef de famille. Elle lui a même délégué l’éducation de ses enfants, quitte à provoquer des crises et des affrontements violents avec Charles et Edward.

L’inflexible Philip partage avec Elizabeth une vieille conception du couple selon laquelle un mariage réussi est le résultat de plus d’obligations que de plaisirs. A leurs yeux, il est inconcevable que Charles, Andrew et Anne aient tous les trois divorcé. Les erreurs du passé sont oubliées depuis longtemps et une relation profonde continue à réunir ces deux êtres qui ont eu l’intelligence de mettre leurs désaccords en poche pour n’en garder que le meilleur. En disant ‘oui’ à son Philip il y a 70 ans, Elizabeth savait qu’elle embarquait pour un long voyage, même si elle ne se doutait pas de tous les accidents de parcours qu’elle aurait à subir. A 91 ans, elle demeure convaincue d’avoir fait le meilleur choix de sa vie : celui de l’amour.

Par Patrick Weber, chroniqueur royal RTL. Retrouvez-moi tous les soirs dans "On refait le monde" sur Bel RTL à 18h30 et dans Place Royale sur RTL TVI.

À la une

Sélectionné pour vous