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DOSSIER ROYAL: Les filles de Sarah Ferguson… quelle histoire !

On apprenait il y a quelques jours le mariage prochain d'une des filles de Fergie, Eugenie. L'occasion d'évoquer cette branche moins connue de la famille royale britannique.

Eugenie, amoureuse et (enfin) rangée !

Cela faisait longtemps qu’on attendait une bonne nouvelle du côté des York ! Jusqu’à présent, on entendait surtout parler de sorties en boîte et de jeunes aristos oisives. Pourtant, Eugenie filait le parfait amour depuis plusieurs années avec son chéri Jack Brooksbank. Le mariage aura donc lieu à l’automne, quelques mois après celui de Harry et Meghan. Et s’il sera moins spectaculaire, il se déroulera aussi dans la fameuse chapelle Saint-Georges à Windsor. C’est le prince Andrew qui a annoncé la bonne nouvelle : "Le duc et la duchesse d'York sont enchantés d'annoncer les fiançailles de la princesse Eugenie avec M. Jack Brooksbank. Le couple s'est fiancé au Nicaragua plus tôt ce mois-ci et sera marié en la chapelle Saint George, à Windsor, à l'automne 2018."

Eugenie est directrice d’une galerie d’art à Londres alors que Jack possède des établissements de nuit à Londres. Leur rencontre s’était faite à Verbier, la station de sports d’hiver préférée des altesses et notamment de nos souverains. La jeune princesse profite aussi des murs de la monarchie. Elle a emménagé dans un appartement de Kensington baptisé Ivy Cottage. La reine Elizabeth aurait qualifié le futur mari de sa petite-fille de « très gentil jeune homme » alors que Fergie a twitté « Joie totale ». On est contents pour eux !

Beatrice, la princesse paresseuse

Paresseuse Beatrice ? En tout cas, c’est qu’affirment les médias britanniques. On voit souvent la sœur aînée d’Eugenie dans les médias se promener dans les rues de New-York, avec son GSM à l’oreille ou faisant du shopping. Bref, elle ne frise pas le burnout, qu’on se rassure ! La petite-fille de la reine est même de plus en plus présentée comme la « princesse parasite ». Il faut dire qu’une première expérience professionnelle chez Sony n’avait pas été couronnée de succès. La jeune femme n’avait guère brillé par son assiduité à la tâche, préférant s’offrir des vacances à travers le monde et rehausser de sa présence les soirées jet-set. Le palais avait beau rappeler que Beatrice menait cette vie oisive sur fonds propres et familiaux, rien ne calmait les critiques. A défaut de devenir une princesse des cœurs, la jeune femme a acquis le titre peu enviable de « princesse des miles », tant elle en accumule au fil de ses voyages et de ses escapades exotiques. Un nouveau boulot à New-York dans le secteur de la mode semble n’avoir pas fait l’affaire. Et pour ne rien arranger, elle a plaqué son éternel petit ami Dave Clark qui se faisait désirer pour sa demande en mariage.

Beatrice et Fergie… princesses ingérables comme maman ?

A vingt ans de distance, les critiques qui visaient jadis la duchesse d’York concernent aujourd’hui sa fille. Comme s’il planait une malédiction sur les femmes de cette famille, éternellement soupçonnées de ne pas être à la hauteur, ni de leur nom ni de leur situation. Entre la mère et la fille, il y a d’abord plus qu’un air de famille. Une opulente chevelure rousse, un visage très expressif, des yeux rieurs et une tendance aux formes rondes, cela c’est pour le physique. Côté caractère aussi, on peut s’amuser à pointer les ressemblances entre les deux générations. Fergie comme Beatrice aime ce qui est beau et cher. Comme hier la duchesse d’York, Beatrice apprécie les soirées branchées de Londres et de New-York. Elle recherche la fréquentation de people du show-bizz, de personnalités du gotha ou d’ailleurs et aime s’amuser en leur compagnie. Elle apprécie les bonnes tables et les meilleurs vins. Elle s’amuse à jouer les entremetteuses et use de son titre pour se rendre indispensable.

Telle mère telle fille aussi, côté look ! Pour les experts fashion, Sarah Ferguson demeure comme l’un des plus grands exemples (à ne pas suivre) de la mode de la fin des années quatre-vingts et son goût pour les tenues tape à l’œil a souvent été moqué dans les tabloïds. Même verdict impitoyable pour Beatrice dont les choix esthétiques font les délices des mauvaises langues parmi les chroniqueurs royaux. L’exemple des chapeaux improbables arborés par Beatrice (et sa sœur Eugénie) à l’occasion du mariage de leur cousin William et de Kate est demeuré dans toutes les mémoires. « Etait-il possible de faire plus moche ? » se sont interrogés les journaux britanniques au lendemain de la cérémonie. Nul besoin d’être un docteur en génétique pour constater que le kitsch fait partie des traits de caractère qui se transmettent de mère en fille chez les York.

Fergie, le vilain petit canard de la famille royale

En sa qualité de petite-fille de la reine d’Angleterre, Beatrice est moins exposée aux médias que ne l’était Fergie, ex-belle-fille de the Queen. A sa décharge, il faut reconnaître que la jeune femme est obligée de composer avec la double hérédité de sa mère et de son père. D’un côté, la Fergie qui mordillait l’orteil de son amant au bord de la piscine, devenait l’égérie de campagnes pour Weight Watchers entre deux yoyos caloriques et qui se plaignait d’être continuellement endettée. Et de l’autre, le prince Andrew, héros de la guerre des Malouines, qui collectionnait les maîtresses peu farouches et confondait trop souvent sa cassette personnelle et les deniers de la couronne. Dans ces conditions, pas facile d’échapper aux soupçons de vouloir répéter les (mauvais) exemples parentaux… Si Beatrice veut aujourd’hui se racheter une conduite, elle n’a pas le choix. Elle devra trouver sa route et faire mentir ceux qui ne veulent voir en elle qu’une « Fergie bis ». En revanche, Eugenie semble avoir trouvé sa place… entre boulot, quelques activités officielles et love-story.

Fergie, une maman heureuse mais mal aimée

Fergie ? L’ancienne duchesse que les Britanniques adorent détester. Depuis son mariage en 1986 avec Andrew, le fils chéri de la reine d’Angleterre, la flamboyante rousse a croisé de nombreux écueils. Tout y est passé : son amitié puis ses différends avec sa belle-sœur Diana, son divorce en 1996, ses incursions hasardeuses dans le monde des affaires, ses relations amoureuses et tapageuses, les pièges des paparazzis dans lesquels elle est souvent tombée, son sempiternel jeu de yoyo avec les kilos, sa fascination pour le showbizz, sans oublier un goût prononcé pour le kitsch. Fergie n’a jamais quitté sa place au premier plan dans la saga Windsor, même si elle a perdu son prédicat d’altesse royale.

Il reste à savoir où l’insubmersible Fergie puisera son énergie pour retrouver le sourire et le goût de vivre. Elle peut d’abord compter sur son ex, Andrew l’homme qui a toujours été proche d’elle malgré les remous de son existence. Elle s’appuiera aussi sur ses filles Beatrice et Eugenie qui demeurent ses plus grandes fiertés. Ce changement passe aussi par une nouvelle vie en Suisse dont elle a entrepris, plus que jamais, de devenir résidente. Elle a choisi de s’établir à Verbier dans le chalet qu’elle possède avec son ex-époux d’une valeur de près de 17 millions d’euros. Et quand on lui demande ce qui justifie ce déménagement alpestre, Sarah répond qu’elle a trouvé dans le Valais un bon air propice au ressourcement à une énergie créative. Et tant pis si les médias britanniques y voient aussi des raisons fiscales ! De toute façon, Fergie va faire un grand come-back sur la scène royale grâce au mariage de sa fille cadette… même si cela fait un peu grincer les dents de la reine Elizabeth qui n’apprécie pas son ex belle-fille.

Par Patrick Weber, chroniqueur royal RTL. Retrouvez-moi tous les soirs dans On refait le monde sur Bel RTL à 18h30 et dans Place Royale sur RTL TVI.

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