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Le prince William évoque son job de pilote d'hélicoptère-ambulancier: "La relation entre ce travail et ma vie personnelle m'a poussé à bout"

Comme chaque vendredi, notre chroniqueur royal Patrick Weber consacre son dossier royal à un membre du gotha européen. Cette semaine, il évoque le prince William et ses activités.


Le traumatisme du prince William

Le prince a gardé des souvenirs forts de sa carrière d’ambulancier.

Entre 2015 et 2017, le prince William a été pilote d’hélicoptère-ambulance au sein de l’organisme caritatif East Anglian Air Ambulance (EAAA) à l'aéroport de Cambridge. Il en a gardé un souvenir très fort, notamment lié à l’aspect éprouvant de son travail. La famille d’un adolescent qu’il avait tenté de sauver a tenu à témoigner à son propos.

C’est l’histoire de Robbie Lea, un adolescent anglais de 16 ans qui est mort noyé alors qu’il se baignait avec des amis. La scène se passait au nord de Londres et la famille se souvient que le duc de Cambridge a tout tenté pour sauver le pauvre jeune homme : "Je ne peux assez remercier le prince William, a déclaré la maman Sarah Lea. Pour ce qu'il a fait en essayant de sauver mon fils lors de ce jour terrible et maintenant, pour parler des maladies mentales. Ça montre que notre futur roi est humain. C'était courageux."

Le témoignage est d’autant plus émouvant que le prince s’est récemment confié sur les expériences traumatisantes qu’il a connues. « J'ai fait plusieurs jobs traumatisants impliquant des enfants et après avoir eu les miens, je pense que la relation entre ce travail et ma vie personnelle m'a poussé à bout. J'ai commencé à ressentir des choses que je n'avais jamais ressenties et j'étais très triste. » Il a conclu en expliquant qu’il avait été soulagé de pouvoir partager ses expériences avec ses collègues de travail. Il est difficile de le faire en-dehors du champ professionnel avec des gens qui ne partagent pas le même quotidien.


William, le prince paresseux ou pas ?

La rumeur du lazzy Will a longtemps été tenace.

Personne n’a jamais contesté que William soit un prince sympathique, séduisant et doté d’un véritable sens du contact humain, hérité de sa mère. Le problème est qu’il est loin d’être un bourreau de travail, le jeune homme serait même plutôt du genre paresseux. Un défaut qui ne gênait pas grand monde tant qu’il n’avait pas été révélé dans la presse. La méchante rumeur est devenue une évidence quand on a examiné ses états de service au sein de la East Anglian Air Ambulance. Au total, le prince effectuait une douzaine de vols pour une vingtaine d’heures prestées par semaine, ce qui n’est vraiment pas grand-chose. Les plus mauvaises langues avaient même parlé d’emploi fictif !


Quand ses ex-collègues balançaient sur William !

La question ne se posait pas en terme d’argent puisque William reversait son salaire à un organisme caritatif.

Ce sont les anciens collègues de William qui ont lâché le morceau. Ils n’hésitaient pas à dire qu’il avait accepté un emploi prétexte, uniquement destiné à parfaire son image dans l’opinion britannique. Le plus gros débat résidait dans le fait que William se servait de ses obligations professionnelles pour ne pas s’investir davantage dans les activités royales.

Bref, le job de pilote d’hélicoptère du prince aurait eu bon dos en ne servant qu’à dissimuler son manque d’ardeur à la tâche. Aujourd’hui, le prince a arrêté son job pour se consacrer totalement à ses tâches de prince. Un prince full time surmené ? Certains en doutent encore… Le témoignage tombe donc à point nommé pour corriger l’image du prince oisif qui déplaît forcément beaucoup à Buckingham Palace.


William moins dynamique que les anciens ?

Des voix s’élèvent pour dire que les princes peu productifs coûtent cher au contribuable.

Les royalty watchers ont souvent pointé la fâcheuse tendance de la jeune génération à tirer au flanc. Il suffisait de recenser les activités des seniors pour constater que la comparaison tournait nettement à leur avantage. En 2015, le duc d’Edimbourg avait, malgré ses 94 printemps et des problèmes de santé à répétition, aligné plus de 250 activités. Quand on sait que William, Kate et Harry en avaient accompli seulement 198 à trois, il n’y avait pas photo ! Aujourd’hui, tout est fait pour montrer que William met la main à la pâte et qu’il n’est pas le prince nonchalant qu’on présente dans la presse.

William, prince un peu trop cool mais sympa !

Opération « prince courage » pour corriger son image.

Les services du palais ont beaucoup misé sur les voyages officiels afin de redresser l’image d’un prince qui risque de passer pour la « lazy highness » de la « Firm ». Il était temps de mettre la pression sur le couple le plus médiatiquement exposé d’Angleterre. Quand on connaît l’intérêt que la reine porte aux activités des membres de la famille, on peut estimer qu’elle a sonné elle-même la fin de la récréation pour les jeunes pousses de la couronne. Jusqu’à présent, elle avait surtout chapitré la duchesse de Cambridge (trop souvent souffrante à ses yeux) mais elle s’est aussi attaquée au cas, nettement plus sensible, de son propre petit-fils. William a non seulement bossé mais il a vraiment été à la hauteur de la tâche. Pour ceux qui en douteraient, les témoins sont là pour le rappeler ! Côté com’, le message est clair : le futur roi d’Angleterre n’est pas un paresseux !

Par Patrick Weber
Chroniqueur royal RTL


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