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Orgie d'orteils, mort encombrant, prison et sympathie pour le régime nazi: ces princes que les familles royales auraient peut-être préféré cacher...

Patrick Weber, chroniqueur royal, livre son dossier royal de la semaine.

Espagne : le beau-frère du roi en tôle !

Cette fois, il lui sera difficile d’y échapper… 

Il faudrait un miracle pour que Inaki échappe à son destin. Reconnu coupable de détournement de fonds dans l’affaire Noos, Inaki Urdangarin ira en prison. L’ancien champion de handball risque six ans de détention pour avoir profité de sa position afin de se livrer à des malversations financières.



Le mari de Cristina d’Espagne a épuisé tous les recours pour échapper à la sentence mais cette fois la cour suprême a prononcé sa sentence et elle est implacable : cinq ans et dix mois de prison ferme. L’homme a avait été laissé en liberté suite au premier verdict qui le condamnait pourtant déjà à une peine de prison. L’opinion publique s’était élevée contre ce traitement qu’elle assimilait à un traitement de faveur. A 50 ans, il semble que Inaki pourra choisir son établissement pénitentiaire qui devrait être la prison de Brieva, dans le centre du pays.

Il peut encore saisir la cour constitutionnelle et demander une suspension de l’exécution de la sentence mais rien ne dit que cela pourrait fonctionner. Il peut aussi demander une grâce qui semble tout aussi improbable. Une chose est sûre, Inaki restera banni de la famille royale qui ne veut plus entendre parler du ripou princier. Depuis son accession au trône, Felipe VI assume son rôle de ‘roi aux mains propres’.

Italie : un mort encombrant pour le prétendant

Un héritier bien encombrant !

Le dernier souverain italien Umberto II avait quitté son pays pour ne plus y revenir et vivre un long exil. À sa mort en 1983, son fils Victor Emmanuel devient le prétendant des monarchistes mais sa personnalité est très contestée. On lui reproche ses business qui manquent de transparence, certaines relations troubles et son mariage avec Marina Ricolfi Doria pour lequel son père n’avait pas donné son autorisation. Mais le prince a surtout été inquiété dans une sombre affaire au cours de laquelle un jeune homme fut mortellement blessé après une violente dispute. Si le prétendant au trône a été blanchi, la détention d’armes sur son bateau et les conditions troubles de cette mort ont provoqué un terrible scandale.



Après la mort de la reine Marie-José (princesse de Belgique, dernière reine d’Italie et mère de Victor Emmanuel), la famille royale obtient enfin l’autorisation de rentrer en Italie. C’est le début d’une longue suite de déboires pour le prétendant qui est accusé de diverses malversations. La famille se retourne contre l’Etat italien et le prince de Venise (fils unique de Victor Emmanuel) se présente sans succès aux élections. Emanuel-Philibert qui cultive son image de jet-setter et a épousé l’actrice française Clotilde Courau est un habitué des pages des magazines people.

À ce stade, certains membres de la famille estiment que le prestige de leur nom est tellement écorné qu’ils ont désigné une autre branche – les Savoie-Aoste – en qualité de prétendants légitimes à la couronne. Pour compliquer l’imbroglio dynastique, la princesse Marie-Gabrielle (la propre sœur de Victor Emmanuel) n’hésite pas à prendre faits et cause pour son cousin.


Royaume-Uni : Sarah, la meilleure (ou pire) amie de Diana

Le vilain canard de la famille royale vient de faire son come-back lors du mariage de Harry et Meghan.

Un semi-retour en grâce presque inconcevable il y a encore quelques années. Mais qui est vraiment Sarah Ferguson ?


 
Elle a d’abord été la meilleure amie de Diana. La princesse de Galles fait la connaissance de Sarah alors que sa relation avec Charles n’en est qu’à ses balbutiements. Tradition oblige, la rencontre est placée sous le signe du polo puisque le propre père de Sarah, le commandant Ronald Ferguson, est l’entraîneur du prince Charles. Diana et Sarah sont cousines au quatrième degré mais elles ne se connaissent pas encore bien.

Suite à cette rencontre, la glace est brisée et elles deviennent rapidement très amies. La jeune rousse paraît très différente de la future princesse de Galles. Sarah est exubérante, flamboyante, toujours prête à plaisanter et ne paraît pas se formaliser outre mesure de sa légendaire gourmandise qui lui occasionne quelques kilos superflus. Sarah est populaire mais sa bonne étoile va rapidement pâlir !

Plus dure sera la chute de la princesse friponne !

Sarah se rapproche de la sphère royale et rencontre le prince Andrew. Son Altesse traîne une réputation de "royal-serial dragueur" et vit une relation très controversée avec une actrice de films érotiques, Koo Stark. Andrew est généralement considéré comme un prince superficiel et peu intelligent mais il a cueilli quelques lauriers lors de la guerre des Malouines où il s’est illustré en qualité de pilote d’hélicoptère.

Lors de la soirée donnée par Andrew pour enterrer sa vie de garçon, les deux jeunes femmes débarquent, déguisées en policiers afin de tenter de resquiller. Leur exploit supposé hilarant fait la une des tabloïds. Le mariage de Andrew et Sarah est célébré en grande pompe et la rousse devient une star royale. Mais les écarts se conduite et des photos présentant Sarah mordiller l’orteil de son amant au bord d’une piscine précipitent la chute de la princesse préférée des Britanniques. Pour ne rien arranger, on l’accuse d’avoir abusé de sa position pour gagner de l’argent. Sarah échappe à la justice mais elle est exfiltrée de la famille royale. Présentée comme une branche pourrie de l’arbre généalogique des Windsor, elle se rachète tout doucement une conduite.


Royaume-Uni : le pire cauchemar d’Elizabeth II

Tout cela s’est passé il y a bien longtemps mais Elizabeth II ne l’a jamais pardonné.

La reine est restée traumatisée de l’épreuve que son oncle a fait vivre à la monarchie. En 1936, le règne éclair d’Edouard VIII constitue une des pires épreuves vécues par la monarchie britannique. Le jeune homme a pourtant tout pour plaire. Il possède un physique avenant et sait se montrer charmeur. Élégant, sportif, il prend garde à sa ligne mais il possède aussi, d’après ce que l’on raconte, une belle descente. Quand il monte sur le trône, le nouveau roi présente le terrible handicap (en monarchie) de ne pas être marié. La couronne s’accommode mal du célibat surtout s’il cache une romance aux allures très peu victoriennes. Le roi aime une Américaine, une certaine Wallis Simpson en passe de divorcer une deuxième fois. Un temps tenue secrète, la romance finit par faire la une des journaux. Il faut ajouter à cela des prises de position qui indisposent la classe politique, notamment en faveur des plus démunis.

Il commence à se murmurer qu’Edouard VIII pourrait avoir des envies absolutistes d’autant plus qu’il ne cache pas une certaine fascination pour les réformes engagées par l’Allemagne nazie. La partie de bras de fer qui s’engage à propos de son mariage dépasse donc le cadre d’une affaire sentimentale. Événement rarissime dans la couronne anglaise, le monarque finit par abdiquer en 1936, l’année même de son sacre. Quelques mois plus tard, celui qui est devenu le duc de Windsor convole avec la sulfureuse Wallis Simpson. Dans la foulée, le couple entreprend un voyage en Allemagne au cours duquel il rencontre les dignitaires du régime hitlérien.

La rupture avec la famille royale est consommée. Après la guerre, les Windsor vont mener une longue vie faite d’élégance, de mondanité et d’oisiveté. Jamais Elizabeth II ne pardonnera à son oncle d’avoir renoncé à sa charge. Il a obligé George VI à monter sur un trône qu’il ne voulait pas et il a souillé la couronne en la rapprochant dangereusement des nazis. Des blessures qu’on n’oublie pas !

Patrick Weber, Chroniqueur royal RTL

Retrouvez-moi tous les soirs dans "On refait le monde" sur Bel RTL à 18h30 heures et dans Place Royale sur RTL TVI.

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