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La princesse Elisabeth est arrivée lundi soir au Kenya aux côtés de sa mère, la reine Mathilde, afin de mener une mission pour l'Unicef. C'est une surprise, même pour la presse accompagnante. Mathilde a l'habitude de ces voyages, elle en conduit un à deux chaque année. En février dernier, au Mozambique, la Reine ne semblait pas encore prête à emmener sa fille avec elle. "Elle est en train d'étudier, et je pense que pour le moment, c'est le plus important, c'est qu'elle puisse se consacrer à ses études", commentait-elle.
"C'est un tournant considérable dans sa vie de princesse héritière"
Quatre mois plus tard, la donne a changé. La princesse a réussi son année scolaire à l'Atlantic College au Pays de Galles, où elle étudie dans le but d'obtenir un baccalauréat international l'an prochain. De retour au pays, elle a pu rejoindre sa maman pour cette mission Unicef. Est-ce un tournant dans la formation de notre future reine? Pour notre spécialiste de la royauté, Amélie Schildt, oui: "C'est un tournant considérable dans sa vie de princesse héritière. Jusque-là, Elisabeth, elle était limitée à des activités officielles en Belgique, en famille. C'était vraiment jusque-là la volonté du roi et de la reine de la préserver au maximum, parce qu'il y a un intérêt médiatique très fort autour d'Elisabeth depuis des années, et eux ont tout fait pour que son adolescence soit préservée".
"Elle va être confrontée à une réalité très dure sur le terrain"
En octobre prochain, la princesse Elisabeth va avoir 18 ans. "Ça c'est aussi une échéance cruciale pour le palais, parce qu'elle doit entrer un peu plus dans sa fonction de princesse héritière. Ce voyage en est l'occasion parfaite, parce que c'est un voyage humanitaire, ça a beaucoup de sens. Elle va être confrontée à une réalité très dure sur le terrain, elle va rencontrer des jeunes de son âge qui vivent dans des conditions très difficiles. Ils sont déjà allés ce matin dans un camp de réfugiés, et donc c'est un pas de plus dans sa formation. La grande question aujourd'hui, c'est de savoir si elle va faire comme sa mère et accorder une interview aux journalistes à la fin de cette mission… ça aussi, ce serait une première..."
