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William et Harry BRISENT le silence et dénoncent la "fausse histoire" sur leur relation dans la presse

En pleine tempête royale provoquée par ses velléités d'indépendance, le prince Harry a affiché un front uni lundi avec son frère aîné William avant une réunion organisée par la reine Elizabeth II pour sortir la monarchie britannique de la crise du "Megxit".

Tandis que le sujet fait la Une de presque tous les quotidiens britanniques, les deux petits-fils de la reine ont publié un communiqué commun dénonçant une "fausse histoire" publiée lundi et "l'utilisation offensante et potentiellement dangereuse" de mots "incendiaires".

S'ils ne précisent pas le journal concerné, le Times rapporte des témoignages affirmant qu'Harry s'était senti rejeté de la famille royale en raison de l'attitude "agressive" de son frère William qui n'aurait jamais accepté sa femme Meghan et aurait remis le couple à sa place de manière répétée.

Ce communiqué commun inhabituel intervient en pleine tempête dans la famille royale. "Blessée" selon les journaux par l'annonce choc d'Harry et Meghan, la cheffe de la famille, et cheffe d'Etat, Elizabeth II, réunit lundi son fils Charles et ses deux petits-fils dans sa résidence de Sandrigham (est de l'Angleterre).

A 93 ans, la souveraine veut, avec sa famille, poser rapidement les bases du statut inédit réclamé par le duc et la duchesse de Sussex qui veulent garder un pied dans la monarchie (et certains avantages) tout en obtenant le droit de gagner de l'argent, en vivant une partie de l'année en Amérique du Nord.

L'épisode a ravivé le souvenir de l'abdication, en 1936, du roi Edouard VIII pour épouser Wallis Simpson, une Américaine divorcée - comme Meghan. Il avait fini sa vie en exil à Paris.

Harry, soucieux de s'éloigner d'une presse tabloïd impitoyable avec sa femme, avait auparavant pris ses distances avec son frère. Il avait déménagé du palais de Kensington où il habitait auparavant avec William et Kate et avait rompu avec la fondation où les deux couples oeuvraient ensemble. Dans une interview télévisée diffusée en octobre, il avait dit que William et lui suivaient "des chemins différents" et que leurs relations traversaient parfois "des mauvais jours".

Qui va payer?

Aujourd'hui, la volonté du couple de gagner sa vie -probablement en capitalisant sur son statut de célébrité-, en gardant ses titres et l'usage du cottage qu'il occupe sur les terres du châteaux de Windsor, passe mal au Royaume-Uni.

Parmi les sujets qui seront discutés figure le montant de la dotation financière que le prince Charles attribue au couple depuis sa réserve personnelle. Meghan et Harry n'ont jusqu'ici officiellement renoncé qu'à leur part de l'allocation royale, laquelle ne représente que 5% de leurs revenus.

Le couple a en revanche fait déposer la marque "Sussex Royal", qui couvre des domaines très divers, depuis les cartes postales jusqu'à des vêtements en passant par des services de conseil ou des campagnes caritatives.

Repartie au Canada aussitôt après l'annonce retrouver son fils de huit mois, Archie, Meghan, 38 ans, devrait participer aux discussions par téléphone.

S'ils n'obtenaient pas satisfaction, Harry et Meghan pourraient donner une interview télévisée à bâtons rompus aux conséquences potentiellement désastreuses, rapportaient lundi plusieurs journaux. De quoi rappeler celle donnée par Lady Di en 1995, dévastatrice, dans laquelle elle s'épanchait sur les difficultés de sa vie au sein de la "firme", surnom de la famille royale.

L'image de la famille royale est déjà ternie par les liens du prince Andrew, deuxième fils de la reine, avec le financier américain Jeffrey Epstein, accusé d'agressions sexuelles sur mineures et mort en prison en août 2019.

Le résultat d'une "longue interview télévisée où tous les coups seraient permis (...) ne serait pas joli", a averti dimanche Tom Bradby, journaliste à la chaîne de télévision ITV et ami de William et Harry.

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