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"Il y a eu des suicides": une ex-candidate traumatisée par son passage dans Secret Story veut faire interdire la téléréalité

Morgane Enselme a participé à l'émission de télé-éalité Secret Story en 2011. Sa clause de confidentialité expirée, elle en avait dévoilé les secrets dans une vidéo postée sur son compte Youtube. Et depuis, on ne l'arrête plus. La jeune femme semble avoir entrepris un réel combat contre la téléréalité. Dans un livre intitulé 13 semaines, elle revient sur son parcours au sein de la Maison des secrets. Elle décrit son expérience et les traumatismes vécus à l'issue de celle-ci. 

"J’ai revisionné toutes les quotidiennes et les hebdomadaires de ma saison de 'Secret Story' et il y a des soirs où j’étais en larmes. Il fallait que je passe par là pour en finir définitivement. Maintenant que le livre est sorti, je peux me détacher de cette histoire et vivre enfin plus librement", témoigne-t-elle dans une interview donnée à TV Mag.

Dans cette interview, Morgane Enselme réitère ses accusations contre la production. Elle parle d'une émission truquée, où les candidats comme les téléspectateurs sont manipulés. "Entre les images sélectionnées puis diffusées par la production et la réalité, il y a un décalage", assure-t-elle.

Faire prendre conscience des risques

Aujourd'hui, la jeune femme espère que son expérience pourra servir à d'autres, et notamment prévenir les jeunes qui rêvent aujourd'hui de passer dans des émissions de téléréalité. "Pour les jeunes qui rêvent de téléréalité, qui manquent encore de recul vis-à-vis de ces programmes et qui admirent ces candidats qui ont des millions d’abonnés sur les réseaux sociaux, c’est une manière de leur faire prendre conscience des risques", indique-t-elle. 

Dans son livre, elle affirme sa volonté de voir naître une loi pour encadrer la téléréalité. "Je ne suis pas la première candidate à dénoncer des illégalités dans ce type de programme. Il y a eu des suicides (...) C’est un débat qui mériterait d’être lancé. La téléréalité a besoin d’être davantage encadrée", lâche-elle. 

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