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Sandrine Dans à la rencontre des dix nouveaux agriculteurs: "Ils ont tous un vrai potentiel!" (interview)

Ce dimanche 10 mai à 20h20 sur RTL TVI, nous découvrirons dix personnalités à la recherche de l'amour... Sandrine Dans est allée à leur rencontre aux quatre coins du pays. Elle nous dévoile déjà quelques éléments très intéressants concernant cette septième saison de L'Amour est dans le pré.

Gwendeline Delieux: La septième saison de l'Amour est dans le pré sera lancée dimanche. Est-ce que tu t'attendais à ce que cette émission dure si longtemps?

Sandrine Dans: Non, sincèrement non, parce que déjà dès la première année pour moi, qui était donc la quatrième saison, je me demandais si, malheureusement, ça n'allait pas être la dernière. Peut-être était-ce par superstition, en me disant, c'est parce que je reprends que ça sera la dernière. Mais finalement d'année en année, avec l'équipe, on se pose la question. Puis on se dit qu'il y a encore plein de célibataires. On croise toujours les doigts, mais j'avoue que c'est assez sympa de se dire qu'on arrive à la septième saison.

GD : Est-ce que le succès de l'émission en France y est pour quelque chose ? Est-ce que ce n'est pas un moteur pour l'émission belge ?

SD: Il y a plein de facteurs qui interviennent. D'abord, il faut qu'il y ait encore des agriculteurs célibataires et ça, il y en a. Il faut aussi qu'il y en ait dans différentes régions, il faut qu'ils soient disponibles, qu'ils soient d'accord pour le faire, que les audiences soient bonnes, que la chaîne ait encore le budget, qu'ils soient d'accord de prolonger le programme... Par exemple, VTM vient d'arrêter alors que l'émission cartonnait, mais ils ne voyaient pas pourquoi encore faire une saison. C'est un choix de direction et de stratégie aussi. Il y a beaucoup d'éléments qui font qu'on n'est pas toujours certains qu'il y aura une nouvelle saison.

GD: Il y a vraiment toujours autant d'agriculteurs qui se manifestent ? Parce qu'on est dans un petit pays quand même...

SD: Oui, il y en a beaucoup, et il y en a beaucoup qui inscrivent leur agriculteur. Par exemple cette année, on en a un qui est assez jeune, qu'on avait déjà rencontré il y a quelques années, mais qui n'était pas encore prêt. Maintenant, il a pris de la maturité et il va donc être candidat cette année. Parfois il faut que ça soit le bon moment... Il y en a parfois qu'on rencontre puis le temps de venir tourner chez eux, ils ont rencontré quelqu’un, heureusement pour eux, mais malheureusement pour nous! Et puis il y en a d'autres qui n'étaient pas célibataires, mais qui le deviennent parce que c'est la vie qui veut ça.

GD: Qu'est-ce que tu peux déjà nous dire des dix agriculteurs qu'on va rencontrer dimanche ?

SD : Il y en a pour tous les styles et tous les gouts! On a un jeune producteur bio, on a un agriculteur donc les parents n'étaient pas du tout dans le milieu et qui en rêvait depuis tout petit. Donc il a décidé de se lancer après des études d'agronomie et il a dû tout apprendre. On a des parcours de vie assez différents : des plus âgés, mais aussi des plus jeunes, de toutes les régions donc c'est une fois de plus assez varié. Je suis très curieuse de voir comment ça va se passer: en fait, je n'en vois pas un qui ne recevra pas de lettre. Je m'avance peut-être en disant ça, mais sincèrement, ils ont tous un vrai potentiel!

GD: Est-ce qu'il y a des personnalités fortes aussi parmi eux?

SD: Oui en effet. Mais bon, les agriculteurs en général doivent tenir du bétail donc font un métier qui demande parfois de la poigne. Ce sont donc forcément des gens qui ont du caractère. Il n'y en a pas de super timide, pas spécialement une grande gueule... je pense qu'on va apprendre à découvrir au fur et à mesure...

GD: Si je comprends bien, ça va être une frustration de passer de 10 à 5 alors ?

SD: Oui, ça va être une grosse frustration. Et d'ailleurs j'émets le souhait qu'on ne passe pas de 10 à 5, qu'on en suive plus, ce serait super! Bon maintenant, au niveau pratique, c'est plus compliqué, mais vraiment, ça va être très difficile de savoir qui on va suivre ou pas.

GD : Finalement, c'est une émission qui est assez malléable ?

SD: Oui et non, parce qu'on dépend aussi des candidats, de leurs choix, de ce qu'ils vivent et on ne veut rien leur imposer. Donc elle est à la fois très malléable et en même temps, on est obligés de suivre ce qui se passe, on ne peut pas  scénariser les choses. On a très peu de cartes en mains et c'est chaque jour une découverte pour nous.

GD: Va-t-on voir ce que sont devenus les candidats des saisons précédentes ?

SD: Oui c'est prévu. On va notamment retourner chez un candidat qui avait énormément marqué les esprits l'an dernier. On a ensuite un candidat qui va devenir papa et donc on va aller voir comment ça se passe pour lui. Mine de rien, on a quand même un beau score de réussite en terme de couples et d'amour.

GD: Il y a donc beaucoup d'histoires "made in L'Amour est dans le pré" ?

SD: Oui, des histoires qui durent vraiment, il y a des mariages, il y a des bébés, donc c'est super pour nous. On a aussi, et ça j'espère qu'on pourra en parler, des prétendants qui n'ont pas été choisis qui se trouvent. Par exemple, il y un prétendant de chez Eva qui faisait partie des trois mais qui n'a pas été repris, qui a rencontré une prétendante de chez Julien, je pense, qui n'avait pas été reprise non plus. Et on a appris récemment qu'ils étaient ensemble! Donc, il y a d'autres couples en parallèle qui se créent. Ils restent en contact via Facebook, ils font des soupers entre eux aussi, donc il y a vraiment un après l'amour est dans le pré. Des couples "satellites" se forment donc en parallèle à l'émission et ça, c'est chouette parce que le but est justement que des gens se rencontrent.

GD: Parmi les secrets de la réussite de cette émission, il y a aussi le fait qu'avec toute l'équipe, vous êtes très soudés, vous vous entendez bien ?

SD: Pour nous, c'est un bonheur de bosser ensemble parce que c'est la même équipe depuis le début et donc au-delà d'être des collègues, on a aussi de vrais liens d'affection et d'amitié entre nous. Alors est-ce que ça se ressent dans l'émission? Peut-être... En tout cas, ça nous permet de travailler de manière très fluide, sans tensions, du coup, les agriculteurs sont vraiment très à l'aise aussi. Et puis je pense que ce qui fait le succès de l'émission aussi, c'est que les images sont magnifiques, qu'on diffuse du soleil en hiver, et que tout le monde peut se mettre à la place de l'un ou l'autre. Tout le monde put se dire : oh moi je lui aurais bien écrit", "oh elle ressemble à une telle"... Tout le monde s'y retrouve!

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