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Pas toujours facile d’être l’un des animateurs les plus aimés du public. Cela peut attirer les critiques et la convoitise de collègues qui vont parfois trop loin dans leurs paroles.
A la tête de plusieurs émissions à la télévision et à la radio, Nagui a le vent en poupe depuis quelques années. Cela peut attirer la jalousie de certains, comme il l’a raconté au Parisien.
"Le téléphone ne sonnait plus, il m'arrivait de pleurer en me disant que c'était foutu"
L’animateur producteur a d’abord évoqué sa carrière en dent de scie, avec de gros succès au début des années 90, puis le passage à vide. "Cette sensation d'être au top, je l'ai eue dans les années 90 avec les cartons de Que le meilleur gagne ou N'oubliez pas votre brosse à dents. À l'époque, j'ai cru que c'était normal. Et puis, on m'a viré. J'ai brutalement été persona non grata. Ça a été très violent. Je n'oublierai jamais les quatre ans après Nulle part ailleurs (de 2000 à 2004). Le téléphone ne sonnait plus. Il m'arrivait de pleurer en me disant que c'était foutu. J'étais comme un petit garçon exclu de l'école", a-t-il confié.
"Qu'il se rassure, tout ça ne va pas durer"
Grâce à cette période plus difficile, Nagui sait que le succès qu’il rencontre aujourd’hui peut s’en aller du jour au lendemain. Il sait aussi que ce que d’autres personnes du milieu souhaitent, c’est que tout s’arrête pour lui. "Un producteur m'a dit : 'Je ne souhaite qu'une chose, c'est ta mort. Ça serait la seule solution pour obtenir une case horaire sur France 2.' Qu'il se rassure, tout ça ne va pas durer", a-t-il fait remarquer.
