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Camille, finaliste de Top Chef, revient sur ses 12 semaines de compétition: "Je ne me sentais pas trop à ma place"

Le lundi 30 avril, nous découvrirons la finale de cette édition de Top Chef, opposant Camille et Victor. Nous avons retracé les meilleurs et les pires moments de l'aventure avec le finaliste, qui rêve de devenir un jour "meilleur ouvrier de France".

Vous imaginiez-vous être finaliste de Top Chef lorsque vous avez débuté l'aventure ?

Non car au départ, je n'étais pas très serein. Je ne connaissais personne et vu le CV des autres, je ne me sentais pas trop à ma place. Ils avaient tous fait des grosses maisons, et moi pas. Puis, je me suis peu à peu aperçu que c'était des gens comme vous et moi, et je me suis fais des potes. J'ai aussi commencé à gagner des épreuves et j'avais besoin d'une ou deux victoires pour commencer à m'amuser.


Avoir Philippe Etchebest comme chef de brigade, c'est ce que vous vouliez ?

Je suis ravi car je voulais avoir ce coaching-là. Je sais comment il fonctionne : il est très paternel, et de très bon conseil. C'est le grand gagnant de cette édition avec ses deux finalistes, Victor et moi.


Lors des quarts de finale, on vous voit vous brûler les mains, mais on n'a plus de nouvelles après, que s'est-il passé ?

Je me brûle avec une poêle brûlante et c'était assez exceptionnel car mes mains étaient toutes rouges. Et en fait on a appelé un coupeur de feu qui a fait un miracle. Pour la petite anecdote, au bout de quelques heures, je n'avais plus rien ! C'est génial car ça aurait pu me handicaper pour la suite de la compétition.


Qu'est-ce que cette aventure vous a appris ? Sur le plan gastronomique et sur le plan humain ?

Pas grand-chose d'un point de vue purement technique. C'est plus dans notre façon de rebondir vite qu'on apprend. On a pris beaucoup en maturité, en confiance. Avant, j'étais un bon petit soldat, un bon exécutant. Maintenant, je réfléchis davantage. Après, sur le  plan psychologique, c'est très dur car il faut se remettre en question tous les jours. On ne sait jamais ce qu'on va avoir le lendemain. J'étais plus serein à la fin du concours et j'ai pris du plaisir : le partage et le plaisir, c'est ce qui compte, c'est la base en cuisine.


Quelles rencontres/épreuves vous ont le plus marqué ?

Joël Robuchon car je le regardais à la télévision en étant gamin et j'ai beaucoup d'admiration pour lui. Et à la fin de l'émission, il nous a pris à part Philippe Etchebest et moi et il nous a mis une petite claque en disant: "Tu vois, dans le monde, je suis le seul à pouvoir faire ça à Philippe Etchebest". Outre le fait d'avoir gagné l'épreuve, échanger quelques mots avec lui, c'était énorme.


Vous êtes-vous lié d'amitié avec certains candidats ? Et au contraire, certains étaient-il trop compétiteurs que pour laisser place à l'amitié ?

Je me suis entendu avec tous les candidats, surtout avec Victor, Adrien, Matthew, Vincent… Tous ceux qui étaient là à la fin surtout. Il y avait une grosse cohésion de groupe. On s'envoie encore des messages et on se marre. Personne ne s'est mis des bâtons dans les roues. L'essence même de notre travail, c'est bosser en équipe, donc, c'est dans cet état d'esprit-là qu'on était.


Comment se dessine votre avenir ?

Je vis au jour le jour, je ne tire pas de plan sur la comète. Je travaille toujours au même poste dans le même resto et je continue de travailler, travailler, travailler, travailler pour passer le concours de MOF (meilleur ouvrier de France). 

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