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Au bord des larmes, Gilles Verdez dénonce la "blague monstrueuse" de l’humoriste belge Laura Laune

La diffusion dans un sujet du journal de France 2 d’un extrait du spectacle de l’humoriste belge Laura Laune a provoqué l’indignation de nombreux téléspectateurs. Gilles Verdez a partagé son "coup de griffe" contre la chaîne publique française.

Laura Laune, connue pour son humour décapant, a été filmée par les journalistes de France 2 sur la scène du Petit Palais des Glaces, à Paris, en train d’interpréter son spectacle intitulé "Le diable est une gentille petite fille". Dans l’extrait diffusé pendant le journal de la chaîne, elle lance : "Quel est le point commun entre les Juifs et les baskets? On en trouve plus en 39 qu’en 45".

Sur Twitter, de nombreux internautes ont manifesté leur désapprobation suite à cette blague. L’un dénonçant une banalisation de la Shoah, l’autre une politique de deux poids deux mesures — l’humoriste Tex ayant été évincé de France 2 pour une devinette sur les violences conjugales jugée tout aussi choquante.


"Je l’incrimine elle et j’incrimine les responsables du journal de 20h"

Hier soir dans Touche pas à mon poste, les chroniqueurs ont émis leur avis sur cette polémique. Très ému, Gilles Verdez a mis en cause la responsabilité de l’humoriste et celle de la chaîne publique : "On ne peut pas rire de la Shoah, pas comme ça. Je l’incrimine elle et j’incrimine les responsables du journal de 20h qui ont laissé passer ça", a-t-il notamment déclaré.

Cyril Hanouna a rappelé que la blague en question était sortie de son contexte, à savoir un spectacle d’humour dans lequel Laura Laune plaisante au sujet de toutes les religions. Si Benjamin Castaldi a estimé que les plaisanteries sur la Shoah étaient inadmissibles, Agathe Auproux a souhaité prendre du recul face à cette polémique :

"Aujourd’hui on est dans une société qui s’empêtre dans une culture de l’indignation systématique et du politiquement correct. Sauf que là on perd la vertu principale de l’humour, qui est une vertu fédératrice", a analysé la chroniqueuse de 26 ans. "On devrait pouvoir rire de tout, tous ensemble".

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