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Boom des inscrits en quelques mois: la conséquence inattendue du confinement sur la pratique du skateboard

Intégré pour donner un coup de jeune, le skateboard a tenu toutes ses promesses lundi lors de l'épreuve de street féminin des JO-2020 à Tokyo, avec un podium de 14 ans de moyenne d'âge, le plus jeune de l'histoire des JO, et une victoire de la Japonaise Momiji Nishiya, 13 ans seulement. L'occasion de s'intéresser à cette discipline qui compte de plus en plus d'adeptes dans notre pays. 

À Haren, ils sont une trentaine de jeunes entre 10 et 16 ans et participent à un stage pour devenir de parfaits "riders". La majorité de ces ados maîtrisent déjà très bien les bases. Ni les bobos ni les chutes ne les effraient, ils ont choisi le skate pour les sensations. "J'aime apprendre des figures. Pour l'instant, je suis débutante mais avec le temps, faut s'entraîner et ça vient", nous confie Héloïse, 12 ans. 

Plusieurs moniteurs, à peine plus âgés, les encadrent. Objectif : maîtriser les premières figures, qu’on appelle "tricks". Parmi eux, Victor. Ce dernier constate que les jeunes skaters sont plus nombreux que jamais depuis un an. Une conséquence indirecte du confinement. "C'est le seul sport que les gens pouvaient faire devant chez eux, sur le trottoir. Beaucoup ont commencé comme ça", explique Victor De Neys, moniteur.

Le skate est une culture vraiment street

Bien plus qu’un sport de rue, le skate est une discipline olympique. Les performances de nos athlètes comme la jeune Lore Bruggeman, 19 ans, valent le coup d'œil. "Une fois que l'on comprend les techniques et la façon de juger, c'est hyper intéressant, notamment la façon dont les compétitions sont cotées. Ça laisse un suspense à la fin de la compétition donc ça c'est vraiment génial", précise Maxime Evrard, fondateur de l'agence "Maxestême"

Mais cette nouvelle visibilité aux Jeux Olympiques divise les passionnés. "À la base, le skate est une culture vraiment street. Ça a un côté illégal donc certains ne sont pas pour que le skate soit une pratique normalisée", nous renseigne Paulin Dubuisson, 15 ans, apprenti moniteur 

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