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Pour les entraîneurs Antonio Conte et Zinédine Zidane, le choc entre l'Inter Milan et le Real Madrid mercredi à San Siro (21h00) est une "finale", entre leurs deux équipes mal parties dans la phase de groupe.
Voici les principaux points des conférences de presse d'avant-match de l'Inter Milan et du Real Madrid mardi:
- Une "finale" -
Antonio Conte, entraîneur de l'Inter Milan: "Pour nous, c’est une finale, après la défaite de l’aller contre le Real et les deux nuls précédents. On n’a plus beaucoup de solutions pour s’en sortir. Il faudra faire un grand match, mais on sait que si on veut le faire, on le peut. (...) Il reste trois matches, je pense qu’à la fin, pour passer, il faudra au moins 7 points."
Zinédine Zidane, entraîneur du Real Madrid: "On est prêts, on connaît l'importance de ce match. Ce n'est pas un match à risques, c'est un match à opportunités. Tous les matches que l'on joue sont des finales… On ne doit pas penser à un éventuel nul, il faut toujours entrer sur le terrain pour gagner."
Samir Handanovic, gardien et capitaine de l'Inter Milan: "Il reste trois matches, attendons avant de tirer les conclusions. Mais si on regarde les matches déjà joués et la façon dont on les a joués, on méritait peut-être mieux."
- Prendre moins buts -
Samir Handanovic: "On prend des buts, oui. Contre l’Inter, toutes les équipes jouent de la même manière, elles nous attendent pour sortir en contre. J’ai vu peu de buts, parmi ceux qu'on a encaissés, où l’adversaire a été meilleur et nous a vraiment dominés, ce sont souvent des erreurs ou des contres. Cela étant, c'est inquiétant, on prend trop de buts et si on veut progresser, c’est la première chose à ajuster."
- Un Real diminué par les absences? -
Zinédine Zidane: "On connaît l'importance de Sergio Ramos (blessé, ndlr), on sait le joueur qu'il est pour nous. Mais les statistiques sont faites pour être démenties. Si Mariano Diaz peut remplacer Benzema (blessé également)? Il l'a montré samedi, en donnant tout sur le terrain (un but contre Villarreal samedi, ndlr)"
Luka Modric, milieu du Real Madrid: "Karim est très important pour notre jeu, par ses combinaisons avec les autres joueurs. (A Villarreal), il nous a manqué cela, même si on a fait un bon match, surtout en première période. Mariano a un autre profil d'avant-centre, mais on a aussi confiance en lui. (...) C'est sûr qu'il y a trop de matches. Tous les trois jours, avec les sélections, la Ligue des champions, la Liga... C'est comme ça. On vit une époque très compliquée, et on dirait qu'ils veulent ajouter toujours plus de matches, toujours plus de compétitions. Personne ne s'interroge sur la santé des joueurs. Et il y a beaucoup de blessures, partout dans le monde, pas seulement dans notre équipe. On pense au coronavirus, au fait de savoir si l'on va être testé positif ou négatif… tout cela nous use mentalement. Il faudra s'intéresser davantage aux joueurs, et ne pas essayer d'ajouter toujours plus de matches."
Antonio Conte: "Je ne pense pas que le Real Madrid peut vraiment pleurer, il a un effectif très complet, parler des absences ça me fait un peu sourire."
- Vous avez dit pression? -
Antonio Conte: "Les critiques, j’y suis préparé, c’était déjà le cas l’année dernière. Quand tu joues dans un club comme l’Inter, tu sais que tout est soit magnifique, soit mauvais, il n’y a pas d'entre-deux, de zone grise. Ca doit nous donner encore plus de force, la seule solution pour l'équipe est de répondre sur le terrain. (...) Mais c'est vrai qu'on doit encore passer un cap."
Zinédine Zidane: "Parfois, tout va bien et de temps en temps il y a un moment un peu plus compliqué, comme c'est le cas au niveau de la situation générale aujourd'hui. C'est vrai qu'on en vit un, avec des matches plus difficiles, mais toutes les équipes connaissent ça cette saison, qui est un peu particulière."
Luka Modric: "Ce n'est pas que dernièrement que l'on défend l'entraîneur. On le défend toujours. Quand on nous pose des questions sur lui et sur les critiques qu'il reçoit, on est avec lui, bien sûr. On n'a jamais douté de lui, on a gagné beaucoup de choses avec lui, et on en gagnera encore beaucoup d'autres."