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Dirk Huyck, le président de Waasland-Beveren, confiant dans l'issue des débats

(Belga) Dirk Huyck, le président de Waasland-Beveren, a pris la parole pour la deuxième fois mardi devant la haute chambre de la Commission des litiges de l'Union belge de football lors de la sixième et dernière journée d'audiences dans le dossier du match truqué Malines/Waasland-Beveren en playdowns l'an dernier. "En fait, j'ai toujours cru à un dénouement heureux dans cette affaire, car je sais que je suis droit dans mes bottes."

"Le procureur fédéral Wagner décrit mon club Waasland-Beveren comme mafieux et pourri. Des centaines de bénévoles, des centaines de jeunes, plus d'un millier de parents, des entreprises qui veulent associer leur nom à ce club fantastique, des milliers de supporters: vous les cataloguez tous comme mafieux. Vous privez ces gens de leur âme et de leur foi. Nous figurons chaque année dans le top 3 des clubs effectuant le plus grand travail social. Nous organisons beaucoup d'événements pour être un club social et familial. Je le fais avec beaucoup de conviction. Vous essayez de mettre cette entreprise sens dessus dessous avec un seul mot. Vous avez mis une bombe sous cette entreprise", a estimé Dirk Huyck, qui risque une suspension de dix ans. "J'aurais préféré que le calendrier soit différent. Personne ne s'attend décemment à une once de pitié. Mais une saison, c'est plus qu'un match. C'est avec cette idée en tête que j'ai passé toute la semaine jusqu'au 11 mars 2018. Dans ma conversation avec le coordinateur de l'enquête, je l'ai dit clairement: le FC Malines devrait être meilleur. Mon respect est tout aussi grand pour toutes les équipes de la 1A. Je ne préférais pas Malines à Eupen." "J'ai en effet été approché par Veljkovic, que Wagner décrit comme un mafioso. Depuis mi-2015, je n'ai jamais eu de contact avec lui. Je ne le connaissais pas, seulement une poignée de main ici et là. C'était ma mission de protéger mes joueurs de telles approches. C'est pourquoi je lui ai encore une fois dit clairement que nous n'étions pas d'accord avec son histoire. Je suis convaincu que j'ai veillé à ce que le match se déroule de manière équitable. Comme il se doit, mes joueurs ont joué avec conviction. Notre capitaine Jans, qui n'a pas été entendu, a écrit une lettre dans laquelle il déclarait que ce dont Waasland-Beveren est accusé était incroyable." "Je n'ai pas parlé de l'approche de Veljkovic. Je pensais avoir agi correctement. Ce n'est qu'après avoir contacté le juge d'instruction que le Maître John Maes m'a informé de l'obligation de faire rapport. Si j'avais su que je devais le signaler, je l'aurais fait immédiatement. Le fait d'être submergé de déclarations incorrectes pendant plus de sept mois est incroyablement insupportable. Ne pas avoir le droit de parler est incroyablement injuste. Être accusé à tort est la pire chose à laquelle on peut être confronté. J'espérais que vous vous baseriez sur des faits, M. Wagner. Vous concluez vous-même qu'il n'y a pas de faits manifestes, mais vous voulez quand même nous poursuivre, moi et mon club. Vous ignorez les éléments qui prouvent le contraire. Je veux aider les gens, mais pas si mon intégrité est affectée. J'ai toujours l'impression que c'est à nous de fournir les preuves, mais je croyais que c'était l'inverse: vous êtes innocent jusqu'à preuve du contraire. J'ai du mal et on me harcèle à tort. Moi aussi, je reçois des messages de menaces. Mon club et mes supporters sont proches du désespoir." (Belga)

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