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Ils ne seront pas en costumes pendant le Mondial mais les Cosaques, unité d’élite héritée du tsar, font partie du dispositif de sécurité. Leur réputation sanguinaire héritée de l’histoire n’est plus d’actualité, mais leur expertise du maintien de l’ordre continue de perdurer.
"Les Cosaques ont participé activement au maintien de l’ordre durant les JO, la Formule 1 ou la Coupe des confédérations", explique le chef de l’organisation des Cosaques. "600 Cosaques participent avec la police à ce Mondial".
Identifier des profils suspects
Le principal rôle des Cosaques est de surveiller les groupes autour des stades et d’identifier d’éventuels profils suspects. Qu’ils soient à pieds ou à cheval, les unités ne peuvent utiliser la force contre les supporters.
Ils s’apparentent plus à une force de surveillance des bonnes mœurs. "Ce serait faux de dire que nous tolérons certaines choses comme l’homosexualité", explique Vladimir Salenko, chef d’unité des cosaques. "Si nous voyons des comportements de ce genre, nous informerons aussitôt la police."
Les hooligans, la plus grande crainte des Russes
Mais la plus grande inquiétude des autorités russes concerne le hooliganisme. Pour éviter des débordements, les mesures sont drastiques: enregistrement obligatoire, double palpation et passage au portique de sécurité. Un centre de coopération internationale doit permettre de faire une liste noire des supporters indésirables. Le responsable de la sécurité de la Fédération Internationale de Foot (Fifa), affiche sa sérénité.
Rien qu’à Moscou, plus de 30.000 hommes, policiers, soldats, garde nationaux, sont sur place pour contrôler la capitale. Le dispositif est généralisé aux autres villes.