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Le Panathinaïkos après l'Olympiakos! Une semaine après son retour victorieux en Euroligue, Villeurbanne a signé un deuxième exploit en s'offrant un nouveau grand club grec, 79 à 78, jeudi à l'Astroballe.
L'ASVEL a réussi une magnifique remontée dans le dernier quart-temps après avoir été menée de treize points. La performance est de taille car le Panathinaïkos, sextuple champion d'Europe (la dernière fois en 2011), reste un gros calibre continental, même s'il a un peu reculé ces dernières années dans la hiérarchie (son dernier Final Four date de 2012).
Villeurbanne a tenu le choc presque jusqu'à la mi-temps (38-38) mais a encaissé un 17-4 à cheval entre les deuxième et troisième quart-temps dont il aurait pu ne pas remettre. C'est son adresse retrouvée à trois points (5 sur 7 en fin de match) et ses efforts défensifs qui l'ont remis en selle.
"On a fait un super match, on n'a rien lâché, on s'est battu avec nos armes, avec notre agressivité. On a mis les shoots importants à la fin, ça montre notre confiance", a dit au micro de RMC Sports le meneur Antoine Diot, l'une des grosses recrues de l'intersaison, qui ne veut pas pour autant s'enflammer. "C'est génial, mais ça reste seulement le deuxième match d'Euroligue".
L'expérience du "Pana", qui joue sa 22e saison d'affilée en Euroligue, était incomparable, et pourtant ce sont les Villeurbannais qui ont été les plus solides dans le "money time". L'ASVEL est revenue à hauteur à seulement 53 secondes de la fin sur un panier à trois points de Charles Kahudi. Puis c'est le meneur américain Jordan Taylor qui a inscrit le lancer franc de la victoire à 14 secondes de la sirène. Le meneur gréco-américain Nick Calathes a cafouillé le dernier ballon.
"C'est le cœur qui a payé à la fin. On n'a pas cédé mentalement", a dit l'intérieur Livio Jean-Charles.
L'Américain David Lighty a été le meilleur marqueur de l'ASVEL avec 18 points. Le nouveau pivot nigérian Tonye Jekiri a encore une fois abattu un gros travail sous les cercles avec un double double (15 points, 12 rebonds).
Contre toute attente, le club du président Tony Parker, qu'on ne voyait pas gagner beaucoup de matches dans cette année de redécouverte de l'Euroligue, se retrouve en tête du classement.
Après avoir remporté deux rencontres à domicile dans une Astroballe comble, les champions de France vont devoir prouver leur capacité à voyager lors des deux prochaines journées, en Allemagne contre le Bayern Munich et en Lituanie face à Kaunas.