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À 195 jours du Mondial, où en est l'organisation russe? Certains stades sont en retard…

Le monde du sport a les yeux tournés vers Moscou ce vendredi. C'est là qu'a lieu le tirage au sort de la phase finale de la prochaine Coupe du monde de football. Avant l'événement, notre journaliste Serge Vermeiren fait le point sur l'organisation du Mondial et les défis rencontrés par les autorités russes.

Une répétition générale a eu lieu ce jeudi soir pour s'assurer qu'il n'y ait aucun problème durant le tirage de la Coupe du monde 2018. La cérémonie organisée ce vendredi après-midi au Kremlin va permettre à chaque équipe de se projeter dans la compétition.

À côté des traditionnels favoris comme l'Allemagne, le Brésil ou l'Argentine, il y a les équipes qui peuvent créer la surprise. "Les deux équipes européennes auxquelles on ne donne pas forcément le statut de favori, c'est la Belgique et la France", a commenté Laurent Blanc, champion du monde 1998.


Tout n'est pas encore prêt…

À moins de 200 jours de la compétition, les travaux de construction ou d'aménagement des stades se poursuivent. 11 villes et 12 enceintes accueilleront les 64 matchs du tournoi. Certains retards et des dépassements de budget sont enregistrés. Cette Coupe du monde devrait coûter plus de 11 milliards d'euros.


Chaque fan aura une carte d'identité de supporter

L'autre volonté des autorités russes, c'est d'accueillir au mieux les visiteurs. Chaque fan devra posséder une carte d'identité de supporter faisant office de visa. Au total, 742.760 tickets ont déjà trouvé acquéreur. "Le plus grand nombre de fans viendra évidemment de Russie. Suivent les Américains, alors qu'ils ne sont pas qualifiés. Et puis comme toujours les Allemands, Brésiliens et Mexicains seront très nombreux", a expliqué Falk Eller, responsable de la vente des tickets.

Un arbitre pourrait arrêter un match s'il y a des incidents discriminatoires ou racistes

Outre la menace terroriste, la fédération internationale de football sera très vigilante en matière de hooliganisme et de racisme dans les stades. "Pour la première fois dans une Coupe du monde, nous avons une procédure en trois étapes qui permet à un arbitre d'arrêter définitivement un match s'il y a des incidents à caractère discriminatoires ou racistes. Nous serons très fermes sur ce point, et nous espérons donc vivre une Coupe du monde russe basée sur le fairplay", a indiqué Gianni Infantino, président de la Fifa.

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