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L'Italie plonge les Pays-Bas dans le doute

Les Pays-Bas, plongés en pleine crise après avoir vu s'éloigner une qualification pour le Mondial-2018 suite à leur défaite vendredi en Bulgarie, ont subi la loi d'une Italie pleine de maîtrise, mardi soir à Amsterdam.

Deux jours après le limogeage de leur sélectionneur, Danny Blind, les Oranje ont tenté de faire bonne figure mais face à des Azzurri emmenés pas un excellent Marco Verratti, ils n'ont pas eu le répondant nécessaire. Ils sont même apparus loin du niveau et de la maîtrise affichés par leur adversaire.

Nouvelle rassurante toutefois pour les Oranje: à leur arrivée sur le terrain, ils ont été accueillis par des applaudissements plutôt que par des sifflets, malgré leur prestation manquée en Bulgarie vendredi dernier. Une défaite qui a relégué les Néerlandais à la 4e place de leur groupe qualificatif pour le Mondial, derrière la France, la Suède et la Bulgarie.

Mais mardi, le soutien populaire n'a pas suffit.

Contrairement à Danny Blind qui boudait Memphis Depay, Fred Grim a lui titularisé l'attaquant lyonnais, en pointe. Par contre, le capitaine Arjen Robben n'a pas été aligné.

"Il est fatigué mais cela ne veut pas dire qu'il renonce à aider l'équipe", a déclaré le sélectionneur intérimaire qui a également laissé sur le banc son autre vétéran, Wesley Sneijder. Un changement de génération est en cours...

Côté italien, le Parisien de la Nazionale, Marco Verratti, était, comme annoncé, aligné au poste de numéro 10, en "capo" de la Squadra. Et comme la semaine passée face à l'Albanie (2-0 en qualifications pour le Mondial), il n'a pas déçu et s'est érigé en vrai patron technique de son équipe, créant en première période des brèches souvent déstabilisantes pour la défense adverse.

A noter aussi qu'au poste de gardien, la légende Gianluigi Buffon a laissé sa place au jeune gardien de l'AC Milan Gianluigi Donnarumma, 18 ans tout juste.

Ses débuts comme titulaire dans les buts italiens n'ont pas été des plus agréables. Dès la 10e minute, il a été trompé par son propre équipier, Alessio Romagnoli. De quoi enflammer l'Arena d'Amsterdam qui allait toutefois déchanter, suite à l'égalisation d'Eder, moins d'une minute plus tard à la suite d'un beau ballon placé dans la lucarne (1-1, 11e).

Sereine, l'Italie maîtrisait la rencontre. Et, à la 32e minute, Leonardo Bonucci marquait le but du 2-1 à la réception d'un corner.

La rencontre s'est déroulée sous le regard de potentiels successeurs de Danny Blind: l'Italien Fabio Capello, les Néerlandais Louis van Gaal, Ruud Gullit (qui a fait acte de candidature mardi) ou encore Frank de Boer.

Les semaines qui arrivent devraient être agitée au sein de la Fédération néerlandaise (KNVB).

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