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Jonathan Lardot défend sa décision de ne pas exclure Luyindama en finale de la Coupe du Belgique: "Une semelle ne doit pas forcément être sanctionnée d’une carte rouge"

Jonathan Lardot était sur le pont samedi soir. Le jeune arbitre était en place lors de la finale de la Coupe de Belgique, remportée par le Standard face au Racing de Genk. Si l'arbitrage a été bon dans son ensemble, une phase a cependant suscité la polémique. L'arbitre a décidé de se justifier à ce sujet.

C'est LE moment charnière de la rencontre. Alors que l'on joue les prolongations, Christian Luyindama vient violemment sécher Ibrahima Seck. Le joueur du Standard est en retard et laisse traîner le pied, qui vient écraser la cheville de son opposant limbourgeois.

Après consultation de l'arbitrage vidéo, Jonathan Lardot opte pour un carton jaune, alors que certains estiment qu'une rouge aurait dû être brandie, changeant considérablement le cours du match. Dans les colonnes de Sudpresse, l'arbitre de la rencontre a tenu à justifier sa décision. "Il faut savoir qu’une semelle ne doit pas forcément être sanctionnée d’une carte rouge", entame M. Lardot. "Il y a des critères établis par l’UEFA, des règlements. Quand j’utilise la vidéo et décide de donner une carte jaune, je ne le fais pas par rapport à un jugement personnel à ce moment-là mais parce que je sais que je dois juger l’intensité de la phase et la position du pied".

La décision est établie sur base d'un rapport de l'UEFA, qui avait déjà analysé des phases similaires. "Dans le cas présent, l’intensité n’était pas trop élevée et l’exclusion ne s’imposait pas. Il y a quelques jours, on avait justement étudié, à Tubize, une phase similaire pour laquelle l’UEFA préconisait un avertissement. Je confirme donc ma décision par rapport à cette phase, la seule pouvant éventuellement entraîner des discussions", explique l'arbitre.

Les critiques sont apparues immédiatement sur les réseaux sociaux. Selon Jonathan Lardot, la majorité des polémiques naissent d'une méconnaissance du règlement précis. "Le problème, c’est que les lois du jeu sont trop souvent méconnues. Si ceux qui critiquent connaissaient les règlements, il y aurait 90 % de polémiques en moins", affirme-t-il.

Reste à savoir si ces explications sauront convaincre les sceptiques. 

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