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Croky Cup: les joueurs du Standard dressent le portrait de leur entraîneur Mbaye Leye

Mbaye Leye dispute sa première finale de Coupe de Belgique dimanche en tant qu'entraîneur. Mais d'ailleurs, après 115 jours sur le banc des Rouches, comment caractériser son style de coaching? Le mieux pour le faire, c'est de laisser parler ses propres joueurs: Arnaud Bodart, Mehdi Carcela, Hugo Siquet et Jean-François Gillet dresse le portrait d'un entraîneur moderne.

Le Standard de Liège tentera dimanche (à suivre dès 20h sur Club RTL et RTL Play) de remporter sa neuvième Coupe de Belgique face au Racing Genk au stade Roi Baudouin de Bruxelles.

Cette finale sera la première de la carrière d'entraîneur de Mbaye Leye. Entraîneur du Standard depuis le 30 décembre, soit à peine 115 jours, le Sénégalais de 38 ans a écumé durant 12 ans les pelouse du pays: Zulte-Waregem, Gand, Lokeren, Eupen, Mouscron et bien sûr le Standard. Et ce passé de joueur, il l'a gardé pour être catalogué entraîneur moderne.

"On l'a accueilli comme il se doit", confie Arnaud Bodart, le gardien de but des Rouches, au micro de nos journalistes Vincent Legraive et Emmanuel Tallarico. "Ce n'était pas un inconnu non plus. On avait vécu une situation compliquée (avec l'ancien entraîneur Philippe Montanier, ndlr). On savait à tout prix qu'il fallait inverser la tendance. On l'a accueilli à bras ouverts. On est quand même une équipe, une région assez généreuse. Si je devais le caractériser: grand bosseur, râleur quand il faut, mais il sait vers où il veut aller. Forcément, il a le foot moderne en lui, il sait comment gérer un groupe parce qu'il a été à notre place, c'est un plus à son niveau".

Mehdi Carcela a voulu mettre en avant ses qualités de travailleur: "Il vit pour le foot. Ca on le ressent. Il passe toutes ses journées ici, il rentre tard chez lui. C'est un gros travail qu'il fait, ce qu'il a pu faire au Standard en ces quelques mois. Et puis, il a le sang Standard. Il connaît le club, il a montré qu'il fallait se retrousser les manches, redevenir des guerriers, retrouver l'âme du Standard. Il a su remettre en place une famille, qu'on se batte les uns pour les autres. En si peu de temps, il a fait un gros travail".

Pour Hugo Siquet, c'est son travail avec les jeunes qui est admirable. "Ca se passe très bien. Il a su bien gérer, encadrer et pousser vers le haut les jeunes joueurs. Il y a plein qui ont éclot sous ses ordres, c'est mon cas. Il y a beaucoup de communication entre nous, il y a une relation de confiance. Cela me permet de jouer libéré car je sais que j'ai la confiance du coach. Il est très complet, au niveau physique, il sait quand il doit nous faire reposer, il sait quand on doit travailler plus car il a été joueur. D'office, ça nous aide, il a ce truc en plus car il a été joueur avant".

Le mot de la fin est pour Jean-François Gillet... 3 ans plus âgé que son entraîneur. "Il a été impressionnant pour sa première expérience en tant que coach principal dans un club comme le Standard. Au niveau organisation, communication et tactique, tout est clair, tout est nickel. Je trouve qu'il fait vraiment très bien ça".

Regardez l'interview exclusive de Mbaye Leye :

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