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"À chaque fois qu'il voit Meunier dans le vestiaire...": pour nos consultants, Eden Hazard a 90 minutes pour sauver sa tête (vidéo)

La situation autour d'Eden Hazard continue de partager les supporters et fans des Diables Rouges. Encore en difficulté contre l'Egypte en match amical la semaine passée, notre capitaine fédéral a du mal à convaincre et à rassurer, bien qu'il clame haut et fort qu'il faut lui laisser le temps de monter en puissance.

Sur le plateau de Dans le Vestiaire, notre équipe n'a pas vraiment exprimé de doute. Surtout Felice Mazzu. Pour l'ancien entraîneur de l'Union et d'Anderlecht, il faut continuer à faire confiance en Eden Hazard, et arrêter de se plaindre. "Si on est des vrais supporters de l'équipe nationale belge, nous, sur les réseaux, dans les médias, on doit créer une énergie positive autour de l'équipe nationale, surtout si on veut qu'elle aille au bout. On sait très bien qu'Eden n'est pas dans la meilleure partie de sa carrière, mais on sait aussi tous qu'intrinsèquement, c'est un joueur extraordinaire, qui peut apporter quelque chose dans les grands rendez-vous, par son expérience, par son vécu, par ses automatismes ou sa qualité. Si on crée un climat négatif autour de lui, ça peut être préjudiciable à l'équipe. Moi, je lui fais démarrer la compétition. S'il n'est pas bien, il y a des décisions à prendre", précise-t-il dans son propos.

Marc Delire, plus sceptique, aurait tendance à privilégier Trossard. Mais pour Silvio Proto, il y a quelque chose autour d'Hazard, qui continue à réunir la sélection belge, et qu'il ne faudrait pas négliger. "Les autres veulent encore le voir briller", affirme l'ancien gardien. "Ils veulent lui montrer "on croit encore en toi Eden, en ta magie". Ils le voient sans doute à l'entraînement. Après, s'il n'en touche plus une, on ne doit plus le voir sur le terrain", raconte-t-il.

"Je ne pense pas qu'on puisse le juger sur le match contre l'Egypte", a poursuivi Felice Mazzu. "Le problème, c'est qu'il a peu de temps de jeu, qu'il manque de rythme. C'est là qu'il y a une décision à prendre, mais pas sur la qualité du joueur, parce qu'il l'a toujours. Pour démarrer la compétition, il n'y a aucune raison: moi je fais démarrer Eden", poursuit-il.

C'est ce à quoi s'attend Silvio Proto, qui trouve aussi qu'on a tendance à négliger son expérience difficile ces trois dernières années. "Eden est honnête. Il a eu une sale blessure, il ne faut pas l'oublier. À chaque fois qu'il voit Meunier dans le vestiaire, il doit se dire "merde, pourquoi tu as été me mettre ce coup !", nous explique-t-il, sourire aux lèvres.

Mais jusqu'où iront nos Diables Rouges, du coup ? Pour Marc Delire, il y a une crainte de sortir d'entrée de jeu. "Moi j'ai vraiment peur qu'on soit les Qataris de l'Europe", a-t-il balancé. Felice Mazzu voit bien la Belgique aller au bout, tandis que Silvio Proto est plus prudent. "Un quart de finale, ce serait une belle Coupe du Monde", précise-t-il.

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