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Axel Witsel se confie sur sa rééducation et l'Euro 2020: "C'est pas le moment de parler d'Euro ou pas d'Euro"

En marge de la présentation de l'asbl de son père Thierry, baptisée "Stop Racism in Sport", le Diable Rouge Axel Witsel s'est confié sur sa rééducation.

Face à une recrudescence de faits de racisme et d'intolérance dans le sport, le Liégeois Thierry Witsel, député wallon (PS) et père du footballeur Axel Witsel, a créé l'association "Stop Racism In Sport". Le Diable Rouge et la boxeuse Sanae Jah en sont les parrains.

En marge de la présentation de l'asbl à la presse, le milieu de terrain du Borussia Dortmund, blessé à la cheville, s'est confié sur sa rééducation. "Je vis au jour le jour. C'est pas le moment de parler d'Euro ou pas d'Euro", a-t-il lâché à nos journalistes Justine Pons et David Müller. "Je bosse bien, je travaille dur, je suis content. C'est pas facile tous les jours. Le trois-quart du temps, je suis à Anvers (pour sa revalidation, ndlr). Je n'ai pas le choix. Il n'y a pas de potion miracle. Pour revenir au top comme j'étais avant, il faut absolument travailler dur".

C'est ce qu'il fait donc du lundi au samedi, il n'a que le dimanche de libre. Il y a des jours où il a moins de motivation. "Mais une fois dans la salle, je suis parti, je fais le switch et c'est fini".

"C'est comme un bout de bois qu'on casse en deux"

Ce qui le booste, c'est sa femme et ses enfants. "Je peux passer plus de moments avec eux. Je profite de ces moments-là pour me ressourcer".

Il nous raconte le moment où il s'est blessé: "J'ai été choqué. Quand je tombe, je vois qu'il n'y a personne donc je savais que c'était mon tendon d'Achille. C'est comme un bout de bois qu'on casse en deux. T'entends 'crac' et c'est fini. Quand je suis dans le vestiaire, on s'est appelé avec mon père, je n'étais pas en larmes car je ne peux pas me morfondre ni être négatif car depuis l'âge de 16 ans, j'ai tout joué, j'ai évité les grosses blessures. C'est ma première en 16 ans donc je ne peux qu'être reconnaissant, en fait".

Avec un souhait pour le futur: "Le plus important, c'est que je me rétablisse bien et que je sois reparti pour encore 3-4 belles années. Je ne veux pas arrêter l'équipe nationale maintenant. Je n'ai que 32 ans, je ne suis pas encore à la retraite. J'ai toujours dit que je voulais aller jusqu'au Qatar et qu'ensuite je verrais".

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