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Comment devient-on Diable Rouge ? Une équipe de RTL info plonge dans le repérage des pépites du football belge

Ce jeudi soir, les Diables Rouges vont jouer un match important contre le Pays de Galles en Ligue des Nations (à suivre en direct sur Club RTL, RTL Play et RTL info). Porter le maillot de notre équipe nationale est le rêve de nombreux jeunes joueurs. Mais le chemin pour y arriver n’est pas simple. Pour espérer intégrer un club élite, comme le Standard ou Anderlecht, il faut être repéré. Comme lors des journées de détection, ouvertes à tous. L’occasion de montrer son talent. Mais la sélection est rude. Pour le magazine Tout s’explique, une de nos équipes a rencontré un scout. Son rôle est primordial. 

Tout commence par un moment que les jeunes joueurs attendent avec impatience: l’une des journées de détection organisée pour le Sporting d’Anderlecht. Le club bruxellois possède l’un des meilleurs centres de formation du pays.  

Au total, une centaine de garçons se sont inscrits. Ils sont âgés entre 4 et 7 ans. Ce qui correspond aux catégories U5 à U7. A côté des coachs, il y a des scouts. Ces hommes de l’ombre prennent des notes. Leur rôle de détection est essentiel.

Le scouting, c’est arpenter les terrains toute l’année

"Le scouting, c’est arpenter les terrains toute l’année, tous les samedis, tous les dimanches, en essayant de détecter des pépites, de trouver des joueurs qui seraient capables un jour d’intégrer le complexe d’Anderlecht et pourquoi pas être un jour professionnel", nous explique un scout du Sporting d’Anderlecht.

Leur présence en bord de terrain doit être la plus discrète possible. "Je suis toujours habillé en civil, je ne porte jamais les couleurs du club. Je suis une personne lambda. Personne ne sait que je suis là. Sinon les parents appuient sur les enfants en disant il y a un scout d’Anderlecht, vous devez donner. Ce n’est pas du tout naturel. Nous, ce que l’on vient voir, c’est quelque chose de naturel".

Pour repérer des pépites, ils se basent sur des critères bien précis en fonction de l’âge. "La première chose que l’on regarde, c’est le joueur qui sait contrôler le ballon, qui sait faire une passe, qui est explosif. Et alors au niveau mental, on voit très vite un joueur qui a envie du ballon, qui appelle ses camarades, qui marque un goal et qui saute de joie, contrairement à quelqu’un qui sera plus effacé. Donc, oui, on peut déjà déterminer, peut-être pas le futur Diable Rouge, mais en tout cas quelqu’un qui se démarque".  

Un seul sort du lot sur 100 garçons...

A la fin des séances, les coachs et les scouts discutent de leurs observations. Sur la centaine de garçons présents, un seul a retenu leur attention. Il s’agit de Mohammed, 6 ans. Ce fan de football est venu avec son père. Il va être invité à des entrainements spécifiques. "C’est une bonne nouvelle. Parce qu’on va lui donner une autre chance pour qu’il puisse s’exprimer et montrer son talent", nous confie-t-il.

Axel Witsel connait bien ce début de parcours. Repéré à 9 ans par un scout du Standard, il intègre l’académie du club liégeois. Dès le début, le futur Diable Rouge est déterminé. "Quand Axel avait 10 ans, on monte la côte de Sclessin et il me dit papa, un jour je jouerai là. Je regarde et c’était le stade de Sclessin. A 10 ans, tu penses ça toi ? Oui, oui. Je dis : Tu es sûr que tu vas y parvenir ? Oui, oui", nous raconte son père, Thierry. Selon lui, Axel possède un mental très fort. Une qualité indispensable pour arriver au plus haut niveau.

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