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Diables Rouges: comment expliquer la claque reçue face à la Suisse?

Les Diables Rouges ont donc été mangés tout cru par les Suisses. C'est une fameuse claque que les helvètes ont infligée à nos joueurs: défaite 5-2 dans ce dernier match de groupe de la Ligue des Nations. La Suisse est qualifiée pour le tour final, et la Belgique est éliminée. Comment expliquer une telle humiliation?


Des Diables fatigués ou pas assez rodé?

À bien y regarder, une telle gifle n'est pas si étonnante au vu de l'état de forme de nos Diables. Alors évidemment, après coup, dire qu'on l'avait vu venir est trop facile. Dire que les choix de Martinez n'étaient pas les bons est trop présomptueux, surtout après le 0-2 au 1/4 d'heure de jeu. Le positionnement de Thorgan Hazard aux côtés de son frère Eden était une bonne option et son doublé a prouvé qu'il s'agit de sa meilleure place.

Mais il y a tout le reste, tous les autres. Vincent Kompany qui montre qu'il ne joue pas assez. Le flanc gauche défensif complètement à la rue avec un Chadli qui faisait peine à voir et un Boyata qui était déjà fébrile face à l'Islande.

Mertens qui ne doit plus jouer en pointe en équipe nationale: on l'avait déjà vu en 2016 aux Pays-Bas.

Roberto Martinez qui n'a pas su inverser le match comme contre le Japon et qui a surpris en laissant Batshuayi sur le banc.

On prend des buts à la con… c'était simplement pas bon

Et puis Meunier qui est loin d'être dans la forme de sa vie, mais qui est toujours parfait à l'interview. "Il y a eu un peu un manque de tout. Ce n'était tout simplement pas bon. On prend des buts à la con… c'était simplement pas bon. Trop facile pour la Suisse. De ces dernières années, je ne me souviens pas avoir vu un match aussi mauvais. On était, entre guillemets, sûrs de passer. Et voilà, on s'est fait avoir bien comme il faut", a confié le joueur du PSG après la déroute.

Quant à Eden Hazard, il a trop longtemps et trop souvent porté l'équipe sur ses épaules. Quand il est moins bien, c'est tout qui s'écroule.

L'année 2018, la très belle année 2018, se termine donc sur l'un des plus gros couacs de l'histoire de notre équipe nationale.

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