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Eden Hazard opéré ce jeudi: voici pourquoi sa convalescence sera bien plus courte qu’un "citoyen lambda"

Le capitaine des Diables Rouges, Eden Hazard, sera opéré d'une fissure dans le péroné distal droit, après s'est blessé le 22 février dernier avec le Real Madrid. Une opération qui aura lieu à Dallas, aux Etats Unis. Il sera pris en charge par le docteur Eugene Curry, l'orthopédiste des stars et consultant pour les Dallas Cowboys, l'une des meilleures équipes de football américain, mais aussi pour les Dallas Mavericks (NBA).

Une fêlure du péroné, c'est comme une petite fracture. Les chirurgiens consolident avec soit des vis, soit une plaque et des vis. Après, le sportif a droit à une attelle amovible.

Le sportif aura aussi de la kiné plusieurs fois par jour, de la cryothérapie, de la physiothérapie, des massages, ce qui réduit sa convalescence à 2 mois contre au moins 3 mois pour un citoyen "normal".

Dans une machine qui descend le corps à -140 degrés

"Il sera surement immobilisé beaucoup moins qu'un patient normal parce que l'immobilisation enraidit l'articulation. On va l'immobiliser probablement le temps de la cicatrisation cutanée, soit un jour", explique le docteur Alain Kryksztein, chirurgien orthopédiste du sport, au micro de notre journaliste Sylvie Degrelle. "Ensuite, il y aura de la cryothérapie sûrement. On va le mettre dans une machine qui descend le corps à -140 degrés. Cela permet au tissu de récupérer beaucoup plus rapidement. C'est anti-inflammatoire. Il y aura de la proprioception, il aura des massages. Il sera traité au minimum 3 à 4 fois par jour. On lui mettra des attelles sur mesure. En l'espace de 6 à 8 semaines, il sera sur pied alors qu'une personne normale mettra probablement un mois de plus".

"Un sportif a mal en permanence"

Selon le docteur Alain Kryksztein, Eden Hazard aura droit à un traitement VIP pour être retapé plus vite. Mais les sportifs ont aussi un mental qui fait qu'ils sont plus vite sur pied. "Dès la sortie du bloc opération, il aura les premiers traitements. Ce sont des soins qui sont tout à fait différents et qui coûtent beaucoup plus chers que pour le traitement des personnes normales. Un sportif a en permanence mal. Il s'entraîne 2 à 3 fois par jour. Il connaît les tendinites, les claquages, les blessures, les micros déchirures... Il sait ce qu'est une élongation, des crampes... Un sportif a un mental beaucoup plus important que le mental de monsieur tout le monde. Au niveau de la rééducation, ça joue énormément. Là où une personne dira à son médecin 'Aïe, j'ai mal', un sportif dira que son objectif est de rapidement remonter sur un terrain".

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